• Les médias entre les oreilles

    Le sordide traité sous une forme médiatique est un spectacle dont on est en droit de craindre l’ambiguïté. Procès d’un tortionnaire. Confessions d’un pervers. Description d’un meurtre. L’écoute a un prix. L’indifférence de la passivité ordinaire. La complaisance par habitude. L’oubli de soi en tant que personne capable de jugement personnel… Nous ne savons pas toujours où nous mène l’absorption du fait divers rabâché sur tous les médias. Demeurer conscient que ce fait là n’est pas relaté pour rien (tant d’autres sont tus, alors pourquoi celui là) est un minimum. S’interroger sur sa propre émotion peut être une obligation. On se demande bien ce que l’on mange avant de le porter à la bouche … Sachant qu’il n’est pas exclu que nous soit proposée de la merde emballée, la réticence vis à vis de l’alimentaire va croissante. Idem donc pour les oreilles et les yeux, demandons-nous avec la même exigence ce que nous nous enfonçons (ou acceptons que l’on nous enfonce) dedans. Observons-nous écouter et voir. Quelles suites en découlent ? Où en sommes-nous par rapport à nous-mêmes ? Plus émus que par le passé ? Lassés ? Intéressés par le spectacle comme s’il s’agissait d’une fiction ? Etonnés des commentaires et des récupérations politiciennes ? Maldious, n’acceptons jamais en tout cas de somnoler face à cela. Nous aurions déjà une oreille ou deux dans la tombe. Et là, plus rien n’a aucun goût.

    A bon cuisineur, salut.

    Dédou


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  • Oui, je sais. Le dossier sera bientôt (?) prêt.

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    "Le Roman de 1720" vient de paraître...

     

    « Printemps 1720, le Roi soleil n’est plus, le régent Philippe d’Orléans dirige le royaume, en donnant les clefs des finances publiques à l’écossais John Law il va mettre l’état en banqueroute. Dans la petite cité de La Ciotat, on est loin des tribulations parisiennes, la vie est douce et le beau printemps sera seulement troublé par un essaim d’abeilles extravagant qui va mettre la ville en émoi et le duel déraisonnable entre le vieux médecin de l’hôpital Saint-Jacques, le Chevalier de Saint-Just et le capitaine de Bassompierre, commandant la garnison du Fort Bérouard. Mais une tragédie épouvantable s’avance masquée vers la Provence, la peste est à bord du Grand Saint-Antoine, le marin ciotaden César Graille va être le témoin des malversations du capitaine Chataud et du premier échevin de Marseille pour faire entrer les marchandises infestées dans la cité phocéenne.

    En plein été, une effrayante épidémie se déclenche dans la grande cité, La Ciotat se protège derrière ses remparts puis les femmes de la cité affrontent les troupes du Roi afin de les empêcher de pénétrer dans la ville. Pendant ce temps deux médecins ciotadens, Saint-Just et Charles Graille, le frère de César, se sont rendus dans la cité phocéenne pour porter secours aux milliers de malades. Assistés par le géant Baldomer, la sœur Gaétane des Ursulines, le père Brigomasque plus les soldats Icardenque et Flatibard, les valeureux ciotadens vont s’opposer au plus grand des périls qu’ait eu à affronter l’humanit酠»

    « Une reconstitution soignée de l’époque, les légendes du terroir, les sorcières, les superstitions, la main mise de l’Église sur les âmes, la médecine telle qu’on la pratiquait, des personnages auxquels on s’identifie tellement ils sont attachants : tout participe à savourer ce roman historique d’une narration truculente et pleine d’humour. »

     

    Auteur: Denis Blémont Cerli. 

    Format 14x20. 320 pages. ISBN   2-9524942-2-3. EAN 9782952494229 .17€. 

    En vente chez l’Editeur (tph 0952191102) et dans les librairies du terroir ciotaden d'ici quelques jours...

     


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    On va morfler !

    Morflare. Morflarum. Qu’on me dise d’où vient ce mot-maudit qui s’entend à Marseille quand y va y avoir du sang ! Morfler rime bien avec enfler, un peu avec mort, pas du tout avec amore. Et dans une ville aussi italo-méditerranéenne que la belle phocénne, il faut toujours rimer avec amore si on veut que ça tourne un peu ! Bref, on va morfler par tous ces boursicotages qui se déploient. Ces opérations où tu mises cent, tu revends pour le double et tu laisses mille chômeurs sur le carreau. Oui, ce système légal où des gens mettent la main sur des entreprises. A distance. Par la finance, pas l’envie que ça marche. Le cas échéant revendent des bâtiments et des machines, disent haut et fort qu’ils ont " assaini ", qu’ils ont servi une belle plus-value à quelques déjà gras, ce qui fait saliver et encore monter les actions, et repartent avec le beurre et l’argent du beurre. Pareil pour les matières premières et tout ce qui se vend. Nous sommes à l’ère du bénèf’rapido ; cette belle époque où quelques’uns se gavent et tous les autres y laissent leur peau. Alors, moi je dis les pépères, cessons d’élire des gens dont on sait qu’ils seront nécessairement complices de ce sale système. Cherchons des alter, des antis et des contre-capitalistes qui mettront des freins à ce pillage qui nous mène tous à la faillite (sauf eux, bien sûr). Et combien de temps ça durera de toute façon ? A créer toute cette désespérance, il faudra plus que des condominiums gardés et des bunkers sous Genève pour que l’humanité traîne encore un peu sa carcasse sur cette terre. Bon, j’ai le vin mauvais ce soir. C’est vrai. Mais, merde tout ça me paraît indigne …

    Dédou Antiboursicotum


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    «La peur de l’Autre» : c'est le sujet de la troisième édition des rencontres du REMU. 100 jeunes venus de l’espace euro-méditerranéen se réunissent pendant quatre jours à Liège  du 23 au 27 avril 2008. Les organisateurs en sont le Groupe d'Études et de Recherche sur la Méditerranée (GERM) du Maroc, l’association le Cercle du dialogue culturel du Liban, l’Université de Liège en Belgique et le Théâtre du Lucernaire en France, avec le soutien de l’université de Cergy-Pontoise, du Centre des Études Euro-Méditerranéennes (CEEMED) marocain, de l’Institut d’études européennes de l’université libre de Bruxelles et d'associations étudiantes des deux rives de la Méditerranée (Groupe des Jeunes chercheurs en Sciences Sociales et Développement du Maroc, Cercle des étudiants en science politique et administration publique de l’université de Liège  et Rouages, l’association des étudiants du Master projets européens de l’université de Cergy-Pontoise, plus le comité euro-méditerranéen du Mouvement européen France et la ville de Cergy (France)...


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