•  Sea, sexe and péesse

    Le péesse est comme tout le monde le sait un parti peau-lithique qui se chercheu. Il se chercheu tout le temps, depuis bien longtemps. De motions en motions. De con-grés ou de force. Dans cette position très gauloise du coq chantant les pieds dans la bouse pour épater les poules zélectrices. Au-moins me direz-vous, c’est un Parti ! Avec ce gros P péripatétique qui justifie la multitude de ses va et vient. Et quand y’a du va et vient, me rejouterez-vouze, y’a au-moins du sport, du changement postural, voire du sexe tacite ou rémanent. Car que bien sûr, il faut du rêve pour que le monde avance et que ses zélus se fassent zélire. Et le rêve, freudement parlant, c’est le domaine du sac à pulsions, du refoulé, du non-dit et de l’onamisme drapulaire nocturne. Oui, DRAPULAIRE. Car ce sont les draps qui attestent de tout ce ça. Qu’on le voudrait pas, on aurait quand même droit à leur témoignage matutinal. Alors, moi je dis : mais qu’on sorte les draps du péesse sur la place publique en indiquant de quels lits ils viennent ! On pourrait ensuite proposer à des peau-lithologues d’interpréter les taches. Et à des lavandières de remettre les compteurs à zéro. Il faudrait ensuite les cacher, juste pour éviter qu’un de ceux qui signe la nuit de ce Z tout noir ne vienne s’approprier le blanchiment du parti. Juste avant que les mi-litants mi-réveillés n’aient le temps de re-mobiliser leurs nœuds-rones, de se dire que pétard d’escopette y’aurait moyen de faire de la peau-lithique autrement qu’en servant la soupe à nos zindécrottables zélus et de vouloir faire jouer la démocratie interne. Y risqueraient même, comme dans l’hôtellerie, de se rendre compte que les draps ça doit servir qu’une fois et qu’après faut les changer (je reconnais, pas tous les jours, mais au-moins à la fin de chaque mandat). En clair, contre l’accumulation des pollutions nocturnes : halte au cumul transversal et longitudinal des mandats zélectifs (crois-moi Ginette quand tu auras fait mairesse quelques années, tu pourras former ta première adjointe pour passer le flambeau !).

    Dédou Péessiculum


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  • Berlusconi et compagnie

    BERLUSCONI ? ! Oui, oui, c’est un " ami " de la France, dixit le chef de l’Etat et de l’Elysée. POUTINE, c’est un copain aussi ; on peut même aller boire un coup chez lui quand on veut Ginette et moi. BOUCHE ou BUCHE, je sais plus trop, c’est mon meilleur pote : il a un ranche et des chevaux et il aime tous les ELVIS du monde ! Le PAPE, ne m’en parlez pas, on s’tape sur le bide chaque fois qu’on se croise au kremlin ou au Vatican. Reste CASIMODO, celui-là, je sais pas trop… Bref, certaines années sont d’office des grands crus. Et ce PARKER qui prétend que pour faire le meilleur vin il suffit d’avoir les meilleurs raisins, quel clown ! En fait, il suffit d’avoir un peu de culot (de bouteille !) et deux grosses cerises. Avec ça, tu te pointes par ci, tu remues par là, on te filme ou tu vends les images de toi qu’elles sont les moins mauvaises ou les plus appropriées à la situation (la main tendue ! à genoux devant Notre Dame ! Fier comme un bar tabac devant le drap-peau …) et le tour de passe-passe est joué ! Ah, oui, j’oubliais : tu peux aussi tourner dans un X movie (genre X-file à tout c’qui bouge) et te faire passer, avec un bon montage et des scènes en boucle, pour un zétalon du 3ème type. Parce que oui-oui, nous sommes sur une scène où le paraître ma bonne dame se suffit t’à lui-même et où les couillus serrent sans souci le kiki à toutes ces cohortes d’experts, de sages et de chercheurs d’embrouilles qui encombrent les zacadémies, les laboratoires et les monastères. Oh que oui la double cerise est la panacée ! On finira d’ailleurs par remplacer les étoiles du drapeau européen par des cerises bien remplies. Et tant qu’à faire, plutôt que d’enseigner la citoyenneté aux gamins, on pourrait à l’occasion leur offrir du cul sur tous les écrans, du flon-flon, des paillettes, avec en subliminal le portrait des grands hommes qui nous gouvernent. Non, je déconne, pour le cul, ça échauffe et ça fait circuler le sang ; y risquerait d’arriver par mégarde au cerveau de certains. Donc, action : des bagnoles, de la jet-set, du Foucault (pas le philosophe, l’autre), et de la téloche berlusconienne ! (Ginette, fais-moi penser à renouveler mon abonnement au " Chasseur de Cagoles ").

     

    DEDOU PATETICOPOULOS


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  •  

    On a jusqu'au 18 avril 2008 pour ne pas louper la 12ème édition du Festival de l'Imaginaire de Paris ... et écouter notamment des musiques traditionnelles orientales.

    Au programme : les chants soufis de Zikr Qadiri Khawalti (Syrie) à l'Opéra Bastille ; "Je t'aime de deux amours" (création venue de Syrie et Turquie) ; Beihdja Rahal, chanteuse arabo-andalouse d'Alger ; le duo Naseer Shamma-Carlos Pinana (Irak/Espagne) au luth et à la guitare, etc.

    L'auditorium du Louvre programmera de son côté des musiques d'Azerbaidjan, d'Ouzbékistan et du Tadjikistan...


     


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  •  Y’a plus d’saisons !

    Alors, si c’est pas carnaval, c’est quoi ? Sont-ce des masques pour faire peur ? Pleuvra-t-il vraiment demain des saucisses et Nicodème est-il sans rire la réincarnation d'Elvis ? Car mais voui, c’est celui qui le dit qui l’est (laid ?). C’est du jeu de belles jambes et du pas de dix. C’est un peu à la tire toi de là connard ou tu glisses. Ou tu glisses ? Que voui ! Car tu glisses désormais plus vite que t’as le temps d’y penser. Tu sais même pas pourquoi et te voilà (voilé ?) embastillé. Certes, plus d’un est Chinois dans ces embastillades et là c’est bien normal : tu dissides, tu trinques ! Certes au Tibet, là, si t’es pas Chinois, c’est que tu dissides : tu trinques et retrinques (deux fois pour que tu comprennes mieux). Certes, chez les Russes, c’est parfois pire : tu pointes du doigt, on te le coupe, cul sec ! Certes, l’Amérique est scientologisée, ogéméisée, militarisée, mais c’est le fanal (feu’anal ?) du monde dit civilisé : là aussi, tu frappes à la porte, tu trinques et tu paies la facture du district attorney (c’est la dure loi du marché, du sport et du porc où tout se mange). Bon, reste notre vieille Europe, complètement à l’Ouest. Si tu l’ouvres, là, tu finis par trinquer, mais avec un doigt de ce que tu veux. Encore que de plus en plus t’ais plus trop le choix qu’entre pognon, nichons et mauvais vins pour tous les couillons du con-tinent. Alors, moi je dis, Elvis, reviens et chasse l’usurpateur hors du temple ! Rends-nous la force de construire un monde rock and roll où les matraques ne se déguisent pas en rouleaux de printemps et les camemberts en présidents ? Rends au Normands leur calva et à Ginette l’été de ses vingt ans ! Et protège nous du mal. Amène.

    Dédou Météorologicum


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  • Rhizome ou tasse de thé ?

    Les écrans ouverts sur le vaste monde sont de plus en plus clairs. Pas que les couleurs s’affadissent. Au contraire, les tons sang et or (sur les Ferraris, les Rollex et autres zobjets destinés aux zélites) font tâche d’encre. Non, non, c’est le message qui se limpidifie et s’harmonise sur tous les frontons médiatiques : NOUS Y SOMMES ! Voilà, ça y est ! L’humanité s’est enfin trouvée. Et elle sait que c’est son appétit qui la domine. Alors le reste … les zabstractions zutopistes … les trucs qu’on comprend même pas en trois mots et qui te font rien gagner … les conneries de bonzes, lamas et autres jésus des zantipodes. Toutes ces zinutilités on s’en fout. Ou on en fait débat et c’est bien pareil. Parce que tous ces principes dont on discute à plus finir, c’est bien qu’ils sont pas vrais dans l’absolu. Sinon on en discuterait pas. Alors que quand nos patrons-présidents se rencontrent pour signer de volumineux contrats, y’a’pas débat. On parle milliards ! Pas complexité du monde, interdépendance des zoiseaux , des mouches et des cultures industrielles, pas changement de climax ou max d’infos avant de prendre la bonne décision. LE MILLIARD, y’a rien de plus clair. On peut en faire des émissions de TV, pour jouer à celui qui décide en modèle réduit. On peut facilement faire comprendre, même au plus con des Marseillais, à quel point c’est important. On peut tout justifier sans qu’on échappe à la question résignée du " et kèsqu’on pouvait y faire d’autre ? ? ? ". Avec comme seule réponse : RIEN ! Rien de rien. Tout ça étant le complément du " nous y sommes " et de la somme de nos " riens ". Alors voilà. On peut rester assis et attendre, et même se mettre au thé pour ressembler encore un peu plus à Elisabeth des Anglais dans son immuabilité. On peut aussi s’offrir une Rollex et même une fausse parce que ce genre d’instrument au-moins ça montre le temps qui passe ; vague notion qui peut aider à comprendre que tout est souvent plus précaire en ce bas-monde que l’humain s’efforce à le croire. ET VIVA VALPOLICELLA (servi autour de 18°).

    Dédou Philosophicum


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