•  

    Ainsi de suite mister Frick !

     

    XXIème. XXIIème. XXIIIème siècle… C’est la fiesta du tiempo que passa ! Qui n’est pas désormais convaincu que le lit-bé-râlisme va perdurer. S’épanouir. Amener les plus riches à être de plus en plus riches. Les moins moraux à ne plus s’emmerder avec des règles protectrices incompatibles avec la noble loi du profit maximum ! Qui n’est pas convaincu, chez ceux d’ " en-bas ", que le contact est rompu avec ceux d’ " en haut ". Et qu’il n’est pas prêt d’être rétabli, ne serait-ce que parce qu’il n’est en aucun cas désiré par les autres. Ainsi, tout indique que la rupture est consommée, épuisée, sirotée jusqu’au cul du bidon… Mais ceci n’étant pas une épitaphe, il ne saurait être question que ce mini-texte se termine sur une constat de désespérance globale. Z’au contraire ! Tirons de cette histoire une leçon de lucidité. Ce n’est pas parce que le désert est vaste et les vautours inamicaux que la caravane doit (voire peu) rebrousser chemin ! Que peste ! Faisons désormais contre cette mauvaise fortune inévitable le meilleur cœur. Si les riches, bon an, mal an, ne veulent pas entendre parler de ces visqueux de pauvres, indigènes d’ailleurs, misérables sans terres ou métèques cosmopolites, c’est à eux (donc nous-mêmes) de se mobiliser. Réinventons des solidarités. Luttons contre cette atomisation des consciences qui s’applique à nous réduire au rôle exclusif de con-sommateurs. Réveillons-nous bordel et n’hésitons pas à tendre les bras, la main, le pied, tout ce qui rapproche, vers l’autre qui passe. Bordel à cul, lu-ttons ! BISES.

     

    Dédou Pacificum


    votre commentaire
  • Qu’est-ce que la simplicité volontaire ?

    Richard Gregg, un américain disciple de Gandhi, est à l’origine en 1936 de l’expression « simplicité volontaire » avec son livre The value of Voluntary Simplicité.  Au Québec, c’est Serge Mongeau qui a écrit pour la première fois sur le sujet en 1985 : La simplicité volontaire, ou comment harmoniser nos relations entre humains et avec notre environnement. Pour le RQSV (réseau québécois pour la simplicité volontaire), la simplicité volontaire, c’est :

    - une façon de vivre qui cherche à être moins dépendante de l’argent et de la vitesse, moins gourmande des ressources de la planète ;

    - la découverte qu’on peut vivre mieux avec moins ;

    - un processus individualisé pour alléger sa vie de tout ce qui l’encombre ;

    - un recours plus grand à des moyens collectifs et communautaires pour répondre à ses besoins et donc un effort pour le développement d’une plus grande solidarité ;

    - le choix de privilégier l’être plutôt que l’avoir, le « assez » plutôt que le « plus », les relations humaines plutôt que les biens matériels, le temps libéré plutôt que le compte en banque, le partage plutôt que l’accaparement, la communauté plutôt que l’individualisme, la participation citoyenne active plutôt que la consommation marchande passive ;

    - la volonté d’une plus grande équité entre les individus et les peuples dans le respect de la nature et de ses capacités pour les générations à venir.

    C’est donc un choix de vie individuel qui garde une portée collective. Il est certain que c’est aussi un mouvement qui va définitivement à contre-courant du système dominant. Mais ce n’est pas les 350 membres du RQSV  qui vont changer le monde… La Biosphère a besoin de l’engagement de tous les humains. Plus on est riche, plus il faudra (volontairement ?) abandonner partie de sa richesse ! Car « Il est plus aisé pour un chameau de passer par le chas d'une aiguille, que pour un homme riche d'entrer au royaume de Dieu. »(Mathieu 19:23-24)

    Pour plus d’information : www.simplicitevolontaire.org


    votre commentaire


  • Silence des poussières et anges


    Fumée d’un foulard à soie brune
    Mon œil clair souverain a l’absence
    Est un nuage de feu et d’espérance
    Illimitation des dunes
    Clair brouillard des lunes
    Mes bras dessinent le silence
    Dans une ère de paix et de Fayence
    Paradiction des sphères
    Des astres, des prières
    Mon soir brule dans l’enfance
    Par le saint calme des pluies et des danses

    JAMES JONAS DAVID ( 2008)

      

    De cet auteur voir :

    http://www.edilivre.com/doc/2972

    http://jamesjonasdavid.hebus.com (son ArtBook)

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Serait-ce le moment ?

     

    Si Dieu existe, il pourrait être dans l’entre-deux. Ni là, ni ailleurs. Ni être, ni non-être. Quelque part dans ce passage à l’acte qui fait devenir. Cette poétique de l’instant où se fait un passage … En fait, je ne voulais pas aborder la Question. Mais l’essentiel vient parfois s’imposer quand le superfétatoire tourne à l’embolie. Donc, on le chasse. On le relègue dans un recoin mystique ou sous un rond de bouteille. Et une fois que c’est fait on en revient à l’existence. Celle qui succède à l’Essence … Pour parler emmerdes. Pétrole. Plus-values. Magouilles zétatiques. Et bordels ordinaires de la gestion publique. Et voilà ! On y est encore ! On en revient à ce grand absent qui n’est pas Dieu. Cet intérêt commun, général, public, comme on le sent … en tout cas ce principe originel (parce qu’un humain tout seul est depuis toujours un humain mort) qui aide les organisations humaines à se déployer sans négliger la moindre sous-partie du groupe, fut-elle contreproductive, âgée, difforme ou bègue. Cet intérêt là, pecheure, c’est celui qui dit de temps en temps au plus fort de se calmer pour que les zautres puissent vivre. En démocratie, celui qui est investi d’une quelconque autorité est en premier lieu censé le défendre. Alors pourquoi on a ce sentiment d’abandon croissant ? Pourquoi la Démocratie est-elle de plus en plus infoutue de démontrer qu’elle n’est pas là pour permettre aux forts de tout piétiner ? Eh bien, je ne répondrai pas. J’irai une fois de plus me servir un casanis et me passer un bon film. Que chacun cherche sa réponse. Et sa solution. C’est peut être le moment de réapprendre à réfléchir. Pour se rendre facilement compte que dans ce piétinement, il y a une bonne dose de passivité, voire de complaisance de notre part … Tu me mets deux glaçons, Ginette et double dosette aussi ! ! ! Merci.

     

    Dédou Ethylicum


    votre commentaire