• « Le souffle du génie à crinière » n’est ni un conte, ni un roman historique, mais un peu des deux… Son récit veut témoigner d’une histoire initiée par Daouda Ba Diarra, le Grand Africain, et dont la geste fantasmagorique part de la brousse des limbes pour s’achever au pieds de la tour K du quartier de la Busserine à Marseille. Sous les habits de la fiction, c’est une (modeste) œuvre de mémoire dont la trame s’étire de l’époque des clans libres en résistance aux esclavagistes à celle des migrations africaines lointaines, en passant par le temps de la colonisation française. Le propos est celui des habitants d’un univers de recomposition (Djana Karama et Kutu Tou, par exemple, ont bien existé) ou d’invention (comme Daouda Ba Diarra lui-même), qui vont croiser les trajectoires de personnages historiques, comme l’explorateur allemand Heinrich Barth ou le chef de guerre Samory Touré.

     

    Qui veut se charger d'en faire la critique ?

     


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  • Que ceci ne soit pas un mot correct de la langue française parisienne officielle, c'est certain. Mais yakafocondidon est toutefois le concept-où-tout-fini le plus en vogue. Une sonnette de serpent sous la table pour convoquer la valetaille ? Et je te yakafoconnedidon aux journées du patrimoine en me montrant cordial. Une expression de la bêtise haineuse dont on se sent le légitime dépositaire tout en étant heurté d'avoir été capturé sur une bande vidéo (oui, je sais qu'on fait tout numérique maintenant) ? Et tintin débarque au Congo des inondations pour dire sa compassion avec les Renault 5 et Peugeot 206 injustement emportées par le tsunami d'échelle française (c'est à dire sous la toise du mètre soixante présidentiel). Donc yakafocons'ledise et se le répète. Si tu veux désormais incarner le Pouvoir (quand y sont plusieurs on dit des poux-voir), faut yakafocondandiner dès que l'occasion médiatique se présente. Prochaine étape de la yakafoconnerie : un secret-story en direct du palais présidentieux d'une république bonbonnière où l'on apprendrait que l'homme devenu meneur d'hommes et de gentils moutons acquiert un onzième doigt magique qui lui permet de con-jurer les mauvais sorts et toutes formes d'incompétences, et que les bobonnes cheftaines se transforment  en transi-sexuelles avec des poils partout les nuits de pleine lune. Ah, c'est du déjà vu ? Tant pis, c'était juste pour avoir une idée qu'elle était beau et bonne moi aussi, puisqu'on est là pour yakafoconner comme les autres ...

    Dédou


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  • Ouaou ! ou ouaouhhhh ! C'est super (sue-père !) !!! C'est la re-prise après la crise ... Il paraît que l'immobilier va mieux : il chute moins vite; ce qui signifie que les prix inabordables le sont toujours, mais pour moins de monde. Mais qui ? Inutile de chercher des statistiques démontrant que le droit fondamental de chacun à se loger décemment n'est plus que virtuel pour la majorité de la France d'en-bas. Inutile aussi de chercher des changements dans la vie de tous les jours de monsieur et madame tout-le-monde après les manifs et crises de nerfs antillaises ou métropolitaines qui ont mené des centaines de milliers de personnes dans les rues pour dire le malaise de l'ère de la Droite-Décomplexée au pouvoir. Inutile aussi de chercher des changements chez Cac 40 et ses frères : on n'y rase toujours pas gratis et les cochons n'y sont pas moins gras. Mais Père Fidie et Mère Denis sont heureux. La Côte d'Azur est toujours aussi belle sous le soleil. Les Yachts y sont toujours à flot et le champagne coule de la même façon. C'est su-père (ou paire, puisqu'avec quelques exercice du périné on se tient plus droit dans ses bottes - c'est connu !). Well, c'est donc la re-prise. De celles qui font penser qu'avec du bla-bla on endort de mieux en mieux les troupeaux et les mouches. Mais qu'attendons-nous pour investir dans une bagnole qui en jette pour nous sentir un peu moins d'en-bas ???

    Merci notre petit père du peuple de nous faire tant rêver avec si peu. Que ton nom soit sanctifié et que ton règne éternel nous vienne. Et le suicide collectif de ceux d'en-bas tu y as pensé ? Parles-en à tes conseillers ...

    Dédou Disciplinum


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  • C'est un thème à ne pas négliger. Le lieu est plus sombre que l'éclairage artificiel ne le laisse penser. Il y a du mouvement, mais c'est une agitation qui ne vaut que pour elle même. Rien ne s'y produit, sauf une sorte de bruit qui laisse coit. On peut en faire un court ou un long métrage : le sujet est difficile à épuiser. On peut en faire une fanzine : les personnages sont aisés à caricaturer. On peut en faire un périodique tout public : chacun y trouvera ce qu'il souhaite (indignation, voyeurisme, abattement ... selon son goût). Quant au héros, c'est le Tom Cruise pilote d'avion de chasse des débuts de la scientofolie. Il lui suffit de sourire en coin pour qu'on sache qu'il a eu une idée géniale et qu'il veut qu'on en soit certain. Les filles en rafolent (surtout celles qui crient "Tommy" en bougeant la tête dans tous les sens). Et puis, il y a l'héroïne, achetée dans un magazine top mode, qui réclame que maintenant elle veut un monde en paix tout autour de son palais. Donc "too full camp" est un sujet porteur ! Je le cède à qui veut en faire une dénonciation de l'accablante situation dans laquelle se complait la France qu'on-tend-peu-reine et néanmoins si exportatrice de bananes et de bananeraies (mais qu'on foute la paix aux Africains ! Bordel !). Well too full camp ! Et il n'y aura bientôt plus de place pour le dire, tellement l'oubli d'un ailleurs-meilleur-possible-ici s'est installé dans les inconsciences collectives ... Et bienvenu à funny-camp : son manège perpétuel et ses gogos assoupis.

    Dédou full-fou


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