• Pas de chance, la mauvaise humeur s'accroche et ça devrait m'interdire d'écrire. Surtout que dans ces cas-là, je dis encore plus de mal de l'indigne gouvernitude qui caractérise l'actuelle Pâterie des Droits de l'Homme. Tous ces tagliatelles que nous concoctent sans cesse les communicants du Parnasse et de l'Elysée. Toutes ces lasagnes amassées par couches de grossièreté et de méchanceté envers ceux d'En-Bas. Toutes ces sauces qui se mélangent pour ne faire plus qu'un non-sens du vivre ensemble et saupoudrer de peur de l'autre tout ce qui y touche. Bref, n'ayant pas l'heur de pouvoir en rire et en faire rire, grand bien me prendrait d'aller me coucher pour m'essayer aux beaux rêves. Et puis non ... Je me dis qu'en ce moment même il y a obligatoirement des gens dans une détresse insupportable qui s'échinent à rechercher un ailleurs qui ressemble à mon quotidien. Je me dis que derrière les barrières que nous préférons oublier pour ménager notre qualité de vie dépérissent massivement les malheureux que la loterie génétique a fait naître sur des terres arides ou confisquées. Et je vois mal, du coup, comment ne pas m'obliger à la veille et au rappel des révolutions du passé qui visaient à réduire des écarts sociaux indécents et à restituer le "pouvoir au peuple" (c'est encore ce que prétend la constitution en vigueur en France); "peuple" dont nous savons tous, intimement, qu'il a été un moment dans l'itinéraire de (presque) toutes les familles de ce pays et à coup sûr un plus long moment pour les migrants (parce que démunis de patrimoine). Sauf à vouloir se nier où crever dans l'égoïsme le plus abject, a-t-on vraiment le droit de dormir sur nos deux oreilles quand tant de peuple(s) crève sur le paillasson de nos grands principes ?

    D.


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  • Non, rien de rien. Non, il ne regretttte rien. Ni les coups infligés, ni la perte d'humanité. Il ne regretttttte RIEN. C'est ainsi : il les fourgue ses Afghans dans un joli charter après les avoir capturés-menottés-panier-à-saladés. Il se les assaisonne à la sauce  "tout va bien, y'a pas la guerre partout chez les Afghans". Il se fait zoomer la caméra du service public sur le bronzage naturel du réfugié de la Jungle. Et le tour est joué : il n'est donc plus si anormal de renvoyer "chez lui" l'Afghan bronzé et illégal, surtout si là-bas y'a pas partout la vraie guerre (alors que chez nous, c'est la CRISE qui fait peur partout) ... Bienvenu dans la Patrie des Droits de l'Homme où fait pas bon se faire se faire pincer sans le bon papier. Et braves gens, dormez en paix. Faites que le sort n'oblige pas vos enfants à fuir un jour vers un je ne sais où, où les attendraient des "rien de rien" voire des "moins que rien"...

    Dédou prémonitum


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  • Mais qui sont ces journaleux qui sifflent sur leurs têtes couronnées, alors même que le métier est sous la presse, l'enclume et le marteau de patrons largement frères de lait (de laid ?) de ceux mêmes qui n'aiment pas que ça siffle aux zoreilles du Maître de Céans (ou séant - s'agissant de celui aussi de l'hume-aime-pets) ? Et z'encore pourquoi y-a-t-il encore tant de fieffés marauds à mener de ci de là de si vilaines jaqueries pour tous ces riens qui malencontreusement cumulés ressemblent à une barbare entreprise de démolition ? Et que pourquoi celui par qui tout doit passer parce que lui seul est bien conscient de devoir tout faire par et pour lui-même dans ce pays d'incapables et d'ingrâts est-il si mal jugé par tant de gens si déterminés à ne pas se taire alors que si différents pour tant !? La voilà donc notre réponse, France d'En-Bas, tu te complais dans la VILENIE ! Et rien ni personne ne peut rien pour toi en la matière ! Et donc, si le Saigneur se tire un jour définitivement (chiche !) en Italie ou sur la Côte d'Azur avec son steack (ou son escalope milanaise) rien qu'à lui et te laisse mariner dans ta daube de vilenies, c'est que tu l'auras bien cherché ... Que ce pays est compliqué quand on lui fait du mal ! Et vite Lenny sers moi un congnac, que diantre.

    Dédou Compatissum


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