• Salut amis dindons et frères cochons ! Allez en paix veaux vaches zé écervelés. Mais zattention à vous porteurs de capuchons, de stigmates et de races. Besogneux, endormis sous vos carapaces, joueurs de scopa et autres météqueux. Voici venu le Temps qui annonce les tornades et les gouffres. Le temps des zoiseaux de mauvais augures et des hérauts de populaires pâtures. L’heure est aux jeux de mains et aux nains de jardins ! Aux simulacres de réflexions et aux vrais zentourloupes ! Alors, prenez donc un beignet, je vous prie et n’hésitez pas à le manger assis (avant que le cul ne vous en tombe). Et regardez passer les zexécutants des zoeuvres zexcluantes. Les incendiaires pompiers lâchés sur les sans-papiers et les chiens de basses besognes sur les chevilles des zinterloqués. Voici donc venu ce Temps ! Ce fameux espace final qui s’étire depuis toujours (et s’annonce vrai de vrai à chaque changement de millénaire, de siècle ou les années bissextiles). Ce moment cacophonique où les trompettes qui puent te la bourrent la tête. Avec de la peur. De la bourqua (mais au cas par cas parce que faudrait pas éloigner les femmes d’émirs des boutiques de luxe). Et de la KATASTROFE. A l’ancienne. Avec la peau-calypse qui tourne au sombre . Et de la peur. De le peur encor’ …. A ce répéter tous les jours : c’est encor’loin la mort ? Pour demain ? Merde, alors …

    Dédou


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  • Si ta cousine était lesbienne, tu ferais quoi ? Hé bien, moi, je ferais rien ! Ah bon, tu ferais rien, rien de rien, comme si de rien n'était alors même qu'elle pratiquerait assidument une pratique pas prévue par Mère Nature qui voudrait que tout geste sexuel fut destiné à se reproduire ?! Hé bien, non, moi je ferais rien, je laisserais ma cousine courir dans l'herbe et brouter le gazon comme ça lui chante ! Ah, ça alors, t'es super cool, libéral et open style, j'aimerais bien avoir un cousin comme toi ! Ben non, je ferais rien, rien de rien, comme d'habitude, c'est toujours comme ça quand je comprends pas, et d'ailleurs ça sert à quoi une lesbienne ? Putain, tu crains, tu réagis pas par choix ou parce que t'as la tête vide ? Ben, j'sais pas, j'ai pas de cousine ! Et alors là ... je suis sorti. La discussion de comptoir de bar tabac m'avait épuisé. J'étais un peu bourré, mais pas assez pour me rendre compte du vide de la discussion : avoir une cousine lesbienne quand on a pas de cousine, putain, ça craint ! J'ai donc repris mon chemin. Et petit à petit, je suis arrivé chez moi. Ma compagne, elle, elle a pas d'aspirations ni de cousines lesbiennes. Mais néanmoins, je me suis demandé, est-ce que tu l'aimerais moins ta poupoune si elle avait une cousine lesbienne ou si elle l'était elle-même ? Non, je crois pas que ça influencerait mon jugement. Elle resterait ma poupoune sereine et patiente et pleine de bon sens. Et je vous passe l'énorme liste de ses qualités... Et là, je me suis dit : qu'est-ce qui est rédhibitoire finalement, à part la connerie qui s'étale partout en nos temps ultralibéraux de l'extinction du libre arbitre ? Ce qui est rédhibitoire me suis-je constaté pantois c'est ce propos raie-dit-bitoire qui narcissiqueusement met la queue intestine au coeur de nos existences mutines ! Ce truc. Con. Mais qui marche. Qui est là pour obliger le plus grand nombre à penser en rond. Et qui te désigne par ici une cousine lesbienne, par là un trans-qui-lit (certainement des romans à l'eau de rose) et un peu plus loin un gay luron communiste et farceur. Autant de catégories bien pratiques quand il faut que la bêtise se fasse bête et méchante et se trouve des boucs et des émissaires.

    Dédou solidaire des laisse-biennes et autres


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  • Ils sont heureux les messieurs de la finance. Ils ont le marché pourpre et joyeux. Le CAC malicieux. La plus value velue ... Dans leurs rêves, les zévènements s'enchaînent dans le positif croissant d'un compte en banque artificieux où les zanges ont des ailes obligataires et les couillons le porte monnaie obligatoire. Les couillons s'entendant au sens du plus grand nombre laborieux qui vit au fil de son seul salaire ... Les ailes obligataires se dessinant au gré des parachutes dorés, des plans de relance et des garanties zétatiques de pouvoir plumer le couillon sus nommé en paix ... Les zanges représentant cette espèce toute bénéfique au profit qui ressemble au couillon quand on  lui a coupé les couilles et fait pousser des ailes autonettoyantes, car sous contrat avec une blanchisserie franchisée dont le capital est déposé au fin fond d'un paradis fiscal ... Oui, mes zamis, il y a du bonheur en ce monde et la presse berlue et s'connienne sait bien s'en faire écho pour que résonne en nos moignons cérébraux cette douce sensation en partage. C'est ainsi et c'est bien. Il fallait bien que l'Histoire trouve sa fin et nous y sommes. Certains plus habillés que d'autres. Mais qu'importe, puisque tous heureux. Merci les financeux ...

    Dédou Amicaloum


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