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Par antimeandreux le 6 Juin 2008 à 20:45
Ainsi de suite mister Frick !
XXIème. XXIIème. XXIIIème siècle Cest la fiesta du tiempo que passa ! Qui nest pas désormais convaincu que le lit-bé-râlisme va perdurer. Sépanouir. Amener les plus riches à être de plus en plus riches. Les moins moraux à ne plus semmerder avec des règles protectrices incompatibles avec la noble loi du profit maximum ! Qui nest pas convaincu, chez ceux d " en-bas ", que le contact est rompu avec ceux d " en haut ". Et quil nest pas prêt dêtre rétabli, ne serait-ce que parce quil nest en aucun cas désiré par les autres. Ainsi, tout indique que la rupture est consommée, épuisée, sirotée jusquau cul du bidon Mais ceci nétant pas une épitaphe, il ne saurait être question que ce mini-texte se termine sur une constat de désespérance globale. Zau contraire ! Tirons de cette histoire une leçon de lucidité. Ce nest pas parce que le désert est vaste et les vautours inamicaux que la caravane doit (voire peu) rebrousser chemin ! Que peste ! Faisons désormais contre cette mauvaise fortune inévitable le meilleur cur. Si les riches, bon an, mal an, ne veulent pas entendre parler de ces visqueux de pauvres, indigènes dailleurs, misérables sans terres ou métèques cosmopolites, cest à eux (donc nous-mêmes) de se mobiliser. Réinventons des solidarités. Luttons contre cette atomisation des consciences qui sapplique à nous réduire au rôle exclusif de con-sommateurs. Réveillons-nous bordel et nhésitons pas à tendre les bras, la main, le pied, tout ce qui rapproche, vers lautre qui passe. Bordel à cul, lu-ttons ! BISES.
Dédou Pacificum
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Par antimeandreux le 4 Juin 2008 à 20:42
Serait-ce le moment ?
Si Dieu existe, il pourrait être dans lentre-deux. Ni là, ni ailleurs. Ni être, ni non-être. Quelque part dans ce passage à lacte qui fait devenir. Cette poétique de linstant où se fait un passage En fait, je ne voulais pas aborder la Question. Mais lessentiel vient parfois simposer quand le superfétatoire tourne à lembolie. Donc, on le chasse. On le relègue dans un recoin mystique ou sous un rond de bouteille. Et une fois que cest fait on en revient à lexistence. Celle qui succède à lEssence Pour parler emmerdes. Pétrole. Plus-values. Magouilles zétatiques. Et bordels ordinaires de la gestion publique. Et voilà ! On y est encore ! On en revient à ce grand absent qui nest pas Dieu. Cet intérêt commun, général, public, comme on le sent en tout cas ce principe originel (parce quun humain tout seul est depuis toujours un humain mort) qui aide les organisations humaines à se déployer sans négliger la moindre sous-partie du groupe, fut-elle contreproductive, âgée, difforme ou bègue. Cet intérêt là, pecheure, cest celui qui dit de temps en temps au plus fort de se calmer pour que les zautres puissent vivre. En démocratie, celui qui est investi dune quelconque autorité est en premier lieu censé le défendre. Alors pourquoi on a ce sentiment dabandon croissant ? Pourquoi la Démocratie est-elle de plus en plus infoutue de démontrer quelle nest pas là pour permettre aux forts de tout piétiner ? Eh bien, je ne répondrai pas. Jirai une fois de plus me servir un casanis et me passer un bon film. Que chacun cherche sa réponse. Et sa solution. Cest peut être le moment de réapprendre à réfléchir. Pour se rendre facilement compte que dans ce piétinement, il y a une bonne dose de passivité, voire de complaisance de notre part Tu me mets deux glaçons, Ginette et double dosette aussi ! ! ! Merci.
Dédou Ethylicum
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Par antimeandreux le 24 Mai 2008 à 19:18Le loup et zagneaux
Cest la Madonne cette chevrinette ! Madonnerais-je à la médisance que jaurais bien du mal à en dire delle. Quelle aime les petits zenfants qui sont gentils et quelle voudrait tous les zaider ! Comme quoi EuroDysney ça ne sert pas quà rien. Tu y emmènes une Belle et elle bêle. De ce bêlement attendrissant qui rassure et qui berce, qui fait plaisir à mémé, qui arrache un gros sourire à pépé et qui fait dire en chur " elle est pas belle la petite chèvre de monsieur Seguin ? ", pendant que le loup lui-même, qui nen est pas moins zhomme répète à lenvie " cest du sérieux ! cest du sérieux ! fan de chichourles, elle se battra jusquau petit matin pour les petits enfants et les petits papiers de son grand loup ! ". Cest du sèrieux, je te le dis La République est adroite. Elle a désormais lagilité dune chèvre et la finesse dun loup. Cest du lourd ! Du durable et du râble pour tous. Pendant que discrètement, mais sans malice, la meute grignote tout ce qui dépasse (même les zorteils et la petite retraite de pépé et de mémé). Alors, Aznavour, lève toi sur la pointe du pied ! Robin des Bois sors du bois (meum ) ! José Bové mets la charrue et sors les bufs ! Bon, quoi, que tous les vrais gentils se montrent un peu ! Quon chante encore un peu muss es sein es muss sein ou Allende (NDLR : de Léo Ferré) avant de ne plus bêler sans trop savoir pourquoi : cons nous sommes et heureux en plus ; vive les chèvres et les grands loups ; pas dissue, pas dissue
Dédou LF
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Par antimeandreux le 30 Avril 2008 à 15:32
Les médias entre les oreilles
Le sordide traité sous une forme médiatique est un spectacle dont on est en droit de craindre lambiguïté. Procès dun tortionnaire. Confessions dun pervers. Description dun meurtre. Lécoute a un prix. Lindifférence de la passivité ordinaire. La complaisance par habitude. Loubli de soi en tant que personne capable de jugement personnel Nous ne savons pas toujours où nous mène labsorption du fait divers rabâché sur tous les médias. Demeurer conscient que ce fait là nest pas relaté pour rien (tant dautres sont tus, alors pourquoi celui là) est un minimum. Sinterroger sur sa propre émotion peut être une obligation. On se demande bien ce que lon mange avant de le porter à la bouche Sachant quil nest pas exclu que nous soit proposée de la merde emballée, la réticence vis à vis de lalimentaire va croissante. Idem donc pour les oreilles et les yeux, demandons-nous avec la même exigence ce que nous nous enfonçons (ou acceptons que lon nous enfonce) dedans. Observons-nous écouter et voir. Quelles suites en découlent ? Où en sommes-nous par rapport à nous-mêmes ? Plus émus que par le passé ? Lassés ? Intéressés par le spectacle comme sil sagissait dune fiction ? Etonnés des commentaires et des récupérations politiciennes ? Maldious, nacceptons jamais en tout cas de somnoler face à cela. Nous aurions déjà une oreille ou deux dans la tombe. Et là, plus rien na aucun goût.
A bon cuisineur, salut.
Dédou
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Par antimeandreux le 28 Avril 2008 à 19:17
On va morfler !
Morflare. Morflarum. Quon me dise doù vient ce mot-maudit qui sentend à Marseille quand y va y avoir du sang ! Morfler rime bien avec enfler, un peu avec mort, pas du tout avec amore. Et dans une ville aussi italo-méditerranéenne que la belle phocénne, il faut toujours rimer avec amore si on veut que ça tourne un peu ! Bref, on va morfler par tous ces boursicotages qui se déploient. Ces opérations où tu mises cent, tu revends pour le double et tu laisses mille chômeurs sur le carreau. Oui, ce système légal où des gens mettent la main sur des entreprises. A distance. Par la finance, pas lenvie que ça marche. Le cas échéant revendent des bâtiments et des machines, disent haut et fort quils ont " assaini ", quils ont servi une belle plus-value à quelques déjà gras, ce qui fait saliver et encore monter les actions, et repartent avec le beurre et largent du beurre. Pareil pour les matières premières et tout ce qui se vend. Nous sommes à lère du bénèfrapido ; cette belle époque où quelquesuns se gavent et tous les autres y laissent leur peau. Alors, moi je dis les pépères, cessons délire des gens dont on sait quils seront nécessairement complices de ce sale système. Cherchons des alter, des antis et des contre-capitalistes qui mettront des freins à ce pillage qui nous mène tous à la faillite (sauf eux, bien sûr). Et combien de temps ça durera de toute façon ? A créer toute cette désespérance, il faudra plus que des condominiums gardés et des bunkers sous Genève pour que lhumanité traîne encore un peu sa carcasse sur cette terre. Bon, jai le vin mauvais ce soir. Cest vrai. Mais, merde tout ça me paraît indigne
Dédou Antiboursicotum
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Par antimeandreux le 24 Avril 2008 à 21:03Sea, sexe and péesse
Le péesse est comme tout le monde le sait un parti peau-lithique qui se chercheu. Il se chercheu tout le temps, depuis bien longtemps. De motions en motions. De con-grés ou de force. Dans cette position très gauloise du coq chantant les pieds dans la bouse pour épater les poules zélectrices. Au-moins me direz-vous, cest un Parti ! Avec ce gros P péripatétique qui justifie la multitude de ses va et vient. Et quand ya du va et vient, me rejouterez-vouze, ya au-moins du sport, du changement postural, voire du sexe tacite ou rémanent. Car que bien sûr, il faut du rêve pour que le monde avance et que ses zélus se fassent zélire. Et le rêve, freudement parlant, cest le domaine du sac à pulsions, du refoulé, du non-dit et de lonamisme drapulaire nocturne. Oui, DRAPULAIRE. Car ce sont les draps qui attestent de tout ce ça. Quon le voudrait pas, on aurait quand même droit à leur témoignage matutinal. Alors, moi je dis : mais quon sorte les draps du péesse sur la place publique en indiquant de quels lits ils viennent ! On pourrait ensuite proposer à des peau-lithologues dinterpréter les taches. Et à des lavandières de remettre les compteurs à zéro. Il faudrait ensuite les cacher, juste pour éviter quun de ceux qui signe la nuit de ce Z tout noir ne vienne sapproprier le blanchiment du parti. Juste avant que les mi-litants mi-réveillés naient le temps de re-mobiliser leurs nuds-rones, de se dire que pétard descopette yaurait moyen de faire de la peau-lithique autrement quen servant la soupe à nos zindécrottables zélus et de vouloir faire jouer la démocratie interne. Y risqueraient même, comme dans lhôtellerie, de se rendre compte que les draps ça doit servir quune fois et quaprès faut les changer (je reconnais, pas tous les jours, mais au-moins à la fin de chaque mandat). En clair, contre laccumulation des pollutions nocturnes : halte au cumul transversal et longitudinal des mandats zélectifs (crois-moi Ginette quand tu auras fait mairesse quelques années, tu pourras former ta première adjointe pour passer le flambeau !).
Dédou Péessiculum
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Par antimeandreux le 21 Avril 2008 à 20:37
Berlusconi et compagnie
BERLUSCONI ? ! Oui, oui, cest un " ami " de la France, dixit le chef de lEtat et de lElysée. POUTINE, cest un copain aussi ; on peut même aller boire un coup chez lui quand on veut Ginette et moi. BOUCHE ou BUCHE, je sais plus trop, cest mon meilleur pote : il a un ranche et des chevaux et il aime tous les ELVIS du monde ! Le PAPE, ne men parlez pas, on stape sur le bide chaque fois quon se croise au kremlin ou au Vatican. Reste CASIMODO, celui-là, je sais pas trop Bref, certaines années sont doffice des grands crus. Et ce PARKER qui prétend que pour faire le meilleur vin il suffit davoir les meilleurs raisins, quel clown ! En fait, il suffit davoir un peu de culot (de bouteille !) et deux grosses cerises. Avec ça, tu te pointes par ci, tu remues par là, on te filme ou tu vends les images de toi quelles sont les moins mauvaises ou les plus appropriées à la situation (la main tendue ! à genoux devant Notre Dame ! Fier comme un bar tabac devant le drap-peau ) et le tour de passe-passe est joué ! Ah, oui, joubliais : tu peux aussi tourner dans un X movie (genre X-file à tout cqui bouge) et te faire passer, avec un bon montage et des scènes en boucle, pour un zétalon du 3ème type. Parce que oui-oui, nous sommes sur une scène où le paraître ma bonne dame se suffit tà lui-même et où les couillus serrent sans souci le kiki à toutes ces cohortes dexperts, de sages et de chercheurs dembrouilles qui encombrent les zacadémies, les laboratoires et les monastères. Oh que oui la double cerise est la panacée ! On finira dailleurs par remplacer les étoiles du drapeau européen par des cerises bien remplies. Et tant quà faire, plutôt que denseigner la citoyenneté aux gamins, on pourrait à loccasion leur offrir du cul sur tous les écrans, du flon-flon, des paillettes, avec en subliminal le portrait des grands hommes qui nous gouvernent. Non, je déconne, pour le cul, ça échauffe et ça fait circuler le sang ; y risquerait darriver par mégarde au cerveau de certains. Donc, action : des bagnoles, de la jet-set, du Foucault (pas le philosophe, lautre), et de la téloche berlusconienne ! (Ginette, fais-moi penser à renouveler mon abonnement au " Chasseur de Cagoles ").
DEDOU PATETICOPOULOS
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Par antimeandreux le 20 Avril 2008 à 19:11Ya plus dsaisons !
Alors, si cest pas carnaval, cest quoi ? Sont-ce des masques pour faire peur ? Pleuvra-t-il vraiment demain des saucisses et Nicodème est-il sans rire la réincarnation d'Elvis ? Car mais voui, cest celui qui le dit qui lest (laid ?). Cest du jeu de belles jambes et du pas de dix. Cest un peu à la tire toi de là connard ou tu glisses. Ou tu glisses ? Que voui ! Car tu glisses désormais plus vite que tas le temps dy penser. Tu sais même pas pourquoi et te voilà (voilé ?) embastillé. Certes, plus dun est Chinois dans ces embastillades et là cest bien normal : tu dissides, tu trinques ! Certes au Tibet, là, si tes pas Chinois, cest que tu dissides : tu trinques et retrinques (deux fois pour que tu comprennes mieux). Certes, chez les Russes, cest parfois pire : tu pointes du doigt, on te le coupe, cul sec ! Certes, lAmérique est scientologisée, ogéméisée, militarisée, mais cest le fanal (feuanal ?) du monde dit civilisé : là aussi, tu frappes à la porte, tu trinques et tu paies la facture du district attorney (cest la dure loi du marché, du sport et du porc où tout se mange). Bon, reste notre vieille Europe, complètement à lOuest. Si tu louvres, là, tu finis par trinquer, mais avec un doigt de ce que tu veux. Encore que de plus en plus tais plus trop le choix quentre pognon, nichons et mauvais vins pour tous les couillons du con-tinent. Alors, moi je dis, Elvis, reviens et chasse lusurpateur hors du temple ! Rends-nous la force de construire un monde rock and roll où les matraques ne se déguisent pas en rouleaux de printemps et les camemberts en présidents ? Rends au Normands leur calva et à Ginette lété de ses vingt ans ! Et protège nous du mal. Amène.
Dédou Météorologicum
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Par antimeandreux le 4 Avril 2008 à 21:40
Rhizome ou tasse de thé ?
Les écrans ouverts sur le vaste monde sont de plus en plus clairs. Pas que les couleurs saffadissent. Au contraire, les tons sang et or (sur les Ferraris, les Rollex et autres zobjets destinés aux zélites) font tâche dencre. Non, non, cest le message qui se limpidifie et sharmonise sur tous les frontons médiatiques : NOUS Y SOMMES ! Voilà, ça y est ! Lhumanité sest enfin trouvée. Et elle sait que cest son appétit qui la domine. Alors le reste les zabstractions zutopistes les trucs quon comprend même pas en trois mots et qui te font rien gagner les conneries de bonzes, lamas et autres jésus des zantipodes. Toutes ces zinutilités on sen fout. Ou on en fait débat et cest bien pareil. Parce que tous ces principes dont on discute à plus finir, cest bien quils sont pas vrais dans labsolu. Sinon on en discuterait pas. Alors que quand nos patrons-présidents se rencontrent pour signer de volumineux contrats, yapas débat. On parle milliards ! Pas complexité du monde, interdépendance des zoiseaux , des mouches et des cultures industrielles, pas changement de climax ou max dinfos avant de prendre la bonne décision. LE MILLIARD, ya rien de plus clair. On peut en faire des émissions de TV, pour jouer à celui qui décide en modèle réduit. On peut facilement faire comprendre, même au plus con des Marseillais, à quel point cest important. On peut tout justifier sans quon échappe à la question résignée du " et kèsquon pouvait y faire dautre ? ? ? ". Avec comme seule réponse : RIEN ! Rien de rien. Tout ça étant le complément du " nous y sommes " et de la somme de nos " riens ". Alors voilà. On peut rester assis et attendre, et même se mettre au thé pour ressembler encore un peu plus à Elisabeth des Anglais dans son immuabilité. On peut aussi soffrir une Rollex et même une fausse parce que ce genre dinstrument au-moins ça montre le temps qui passe ; vague notion qui peut aider à comprendre que tout est souvent plus précaire en ce bas-monde que lhumain sefforce à le croire. ET VIVA VALPOLICELLA (servi autour de 18°).
Dédou Philosophicum
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Par antimeandreux le 29 Mars 2008 à 10:16
DONC ON LE TIENT !
Quart dheure pub ! Je nai pas encore lu " Le Funambule " et sa " sélection de 130 poèmes " de Jean-Louis Vassallucci, annoncés comme de bons produits de lécriture automatique rédigés durant une vingtaine d'années (1980-2000, je crois - et certains sont même en ligne sur Antimeandres), le tout paru fin mars 2008 aux Editions Syracuse (Nice). Mais je vais quand même en dire du mal ! Car, voyez-vous cest une terrible habitude me concernant : je dis du mal et ça me fait du bien. Donc voilà, je connais lhomme. Grand, costaud, cheveux rares et courts, gros pif, QI reconnaissons-le assez correct, et même sportif. Alors quest-ce-ki-nous-zemmerde à faire le poète çuilà ? On limagine mieux sur sa bécane en route vers une obscure réunion militante dans un centre social rez-de-cité dans son Marseille à lui (cest à dire pas le Vieux-Port où ses ancêtres ont pourtant pris racine il y a cent cinquante ans mais le grand Nord des HLM où tu trouves même pas un bistrot pour te détendre). Et cest ça lidée, comment un type qui cherche pas à se détendre peut devenir poète ? Ben, certainement en écrivant sous pilotage automatique ! Que diantre. Cétait donc ça, lêtre que voilà ne chante pas le bonheur, mais lêtre lui-même. Coquin de sort, le voilà à nu. Pas physiquement, parce que jose pas imaginer la bedaine, mais pchychologiquement et tout ça. ET DONC ON LE TIENT ! On va tout savoir de ses fantasmes, ses angoisses et ses relations avec sa mère. Thème du prochain édito de moi-même (après lecture du " Funambule " quand même) : Comment psychanalyser sévère lintello-militant de service ! Et que ça saigne
Dédou Apérétivum (quand même chargé pour le compte)
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Par antimeandreux le 28 Mars 2008 à 18:43
Miss France la Chinoise
Cest fait ! Comme ça, cest clair : miss France 2008 ne pourra plus porter son écharpe de Miss. Madame de Fontenay navait que trop attendu et il sen fallait de peu que les bornes ne fussent franchies. Nous les Frenchies on a pas lhabitude (lhabitnude ? la bitrude ? ? ?) de sen laisser compter par ceux qui ne respectent RIEN : ni les principes moraux (mots-rots ? encore que çuilà je lai déjà fait) les plus élémentaires issus du siècle des Lumières et du Bien et du Mal par-delà desquels il ne fautpas zaller, ni laffichage responsable et conforme au standing de pâterie des Droits de lHomme que nous zattendons de ceux qui portent une écharpe bleu-blanc-rouge fut elle mise en travers d'un bikini ! Bref, moi je laime bien Miss Bègue. Elle a un nom à en reprendre. MAIS FAUT PAS ACCEPTER QUELLE ENVAHISSE LE TIBET ! Et pour plusieurs raisons : dabord, cest trop loin de Marseille pour quon puisse aller y faire du ski, ensuite il y fait trop froid pour Ginette, enfin les Chinois y sont déjà ! Nonobstant les deux premières raisons et en faisant ostensiblement preuve de réalisme politique, la troisième devrait suffire pour quon ne laisse plus du tout la Bègue approcher le moindre chiffon rouge-bleu,-blanc. Conséquemment, je recommande quelle soit éventuellement placée en résidence surveillée à mon domicile personnel (Dieu mest témoin que je laurai à lil et que Ginette ne me quittera pas des yeux) et surtout éloignée de tous ces Tibétains zé Anarchistes de tous bords qui font circuler des pétitions urgentes engageant le gouvernement chinois à respecter les droits de l'Homme au Tibet (pas gonflés les mecs !) et à engager le dialogue avec le Dalai-Lama du genre : http://www.avaaz.org/fr/tibet_end_the_violence/ . Cest tout pour aujourdhui, mais il fallait en parler. Et vive le sport !
Dédou Boycotarum
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Par antimeandreux le 24 Mars 2008 à 10:28Amor tAdèle
Une fois nest pas coutume, nous nous zen allons critiquer. Cest que ça fait du bien parfois Alors voilà, si Ernst Junger fut pris sous son aile par Brecht (le premier, passablement nazi, aurait pu avoir de gros soucis si le second, tout coco-communiste, ne lavait pas défendu en 1945), cest que MoDem peut bien épouser qui elle veut ! Car, répétons-le (pour paraphraser Guitry), tout est dans tout et parfois bien profondément imbriqué quand on y met du sien. Pour ne pas cesser dêtre grossier, on pourrait dire que lorsquil sagit denfler les peuples les queues de billard ne manquent pas sur le tapis du billard politique. Serais-je polémique ? Nous niquerait-t-on ? Bien sûr que non, car en démon-cratie, nous ne niquons que nous-mêmes. Benoîtement et la bouche bée, nous savons, nous subodorons, nous nous émouvons que la caravane passe et que nos principes moraux (mots-rots) trépassent, et pourtant tout dure dans la bananeraie de moins en moins dissimulée où viennent goulûment festoyer MoDem, ses prétendants et la ribambelle de leurs courtisans. Mais où zallons nous donc me direz-vous ? Car si nous savons et ne faisons rien, cest que nous ne pouvons rien faire et que nous sommes zimpuissants ? Et donc nous serions condamnés à la niquaison de ceux qui peuvent ! Bref, comme cette Adèle (que lon dit putain) nous serions les victimes consentantes de nos enfleurs de peuples ? Et nous zaimerions ça au fond ? Et bien moi je vous dis que non. QUE NON ! Cest ce que lon veut nous faire croire ! Mais oui Ginette, jteldis. Croives moi ! lamor dAdèle est conditionné par les médias et les moyens de conditionnement des masses (non, jai pas dit quil faut que tu mla masses laisses moi finir !). Bref, cest tout. On va finir par croire qu élections-piège-à-con demeure le seul mot dordre possible A bonzes entendeurs encorsalut.
Dédou Politicum Perseverarum
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Par antimeandreux le 13 Mars 2008 à 21:02
Sempiternalitude
Sempiternalité et trombonitude sont les deux mamelles prolifiques de laffabulation politicienne qui nous est servie réchauffée à chaque élection, disons depuis deux cent ans environ ; avant, pas de souci, nos monarques issus du droit du plus fort à affirmer que Dieu les a autorisés à asservir leurs prochains annonçaient plus ou moins clairement la couleur. Alors que non de non, les zélus auxquels des élections confèrent le gouvernement dun morceau de nation ont nécessairement besoin semble-t-il dun habillage de légitimation pour justifier quils sont là où ils sont par et pour le Peuple des zélecteurs. Avec lidée que pour se pérenniser eux-mêmes leurs histoires doivent nous la sempiternaliser et nous la tromboniser (du nom de ce cuivre qui la joue grave) du style : " que je laime, que je laime ma mairie ou ma région, et que je voudrais tant lui rendre pour tout ce quelle ma donné quand jétais encorplus petit ". Alors que nonobstant leurs subreptices qualités personnelles (sont-ils probes ? intègres ? propres sur eux ? partageurs ? avec ceux den-haut ? den-bas ? du dedans ? du dehors ? juste pour le dire ? pour de vrai ? ? ?), les zélus qui se sont tant coordonnés, cooptés, contaminés, devraient être automatiquement dispensés davoir à nous servir de lhistoriette. Ce qui supposerait quon se hâte dexiger deux, avant encore deux-trois siècles, quils séchinent à nous démontrer leur sincérité et leur honnêteté autrement quavec du juré-craché. Cest à dire avec du comportement, du vrai, tous les jours et dans la dignité. A bonzes entendeurs, salut.
Dédou Politicum
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Par antimeandreux le 3 Mars 2008 à 19:14
Les mots pour le dire
Risée. Cest comme souvent un mot qui vient du latin. En loccurrence de risus ; lequel nous a donné aussi rire, risible Sauf quaccoler rire et François rend possible que ce dernier soit sujet dune action au demeurant fort agréable. Car se marrer fait travailler la bouche et les zygomatiques, témoigne en général dune forme de bonne humeur et fait finalement assez plaisir à voir (sauf bien entendu quand cest à ses dépens que lon rit). Tandis que le voisinage de risée et de François ne fait jamais de lui que lobjet dune attention dont il se serait bien passé, tant le discrédit qui accompagne le fait dêtre la risée dautrui vient surtout nous desservir. En guise dillustration, si lon parcourt la presse internationale, il ressort de façon assez unanime que le président actuel des Français est lobjet de risées récurrentes (en France aussi dailleurs). Et que, ce faisant, cest la crédibilité du pays quil représente qui en pâtit. Serions nous un pays qui se veuille grand (par exemple défenseur inconditionnel des Droits de lHomme) ou en recherche dexemplarité, quil nen faudrait pas plus pour anéantir tous nos efforts. Certes, ce nest pas le cas, tant notre conversion au pragmatisme du commerce international (qui a succédé à celui du colonialisme dexploitation) est ancienne. Mais quand même, pour assurer le moindre service après-vente encore faut-il être pris au sérieux par ses clients ! Nous nous réveillerons donc, putain dAdèle, un beau matin fauchés, faute de clients ! Et ça, que non, NOUS NE DEVONS PAS LACCEPTER ! Poujade au secours* !
Dédou di Capello
* Je déconne Ginette, ne men veux pas !
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Par antimeandreux le 1 Mars 2008 à 20:49
LHUMEUR MAUSADE DU JOUR (ET DU LENDEMAIN)
A vouloir faire blog avec quelques uns on sattache vite au petit Robert. Et sil fallait encore que je fasse bloc avec Ginette, je mattacherais bien sûr aux siens. Mais ce nest pas dactualité. Donc, disais-je, je dictionnarise aussi souvent que possible. Cest tout à la fois mon scrabble, mes mots croisés et mes questions pour un champignon à moi. Sauf que là je gagne à coup sûr et au moins un mot par partie. Prenons le mot " atterré ", qui mobsède lesprit (" obsession " venant du latin " obsidere " qui veut dire " assiégé ") et dont les illustrations semblent fleurir dans lactualité de la veille et du futur proche prévisible. La citation de Voltaire qui accompagne le mot dans le dictionnaire : " la consternation qui avait atterré lesprit des Génois " pourrait aisément être remplacée par celle (la consternation) des Grecs, des Ricains ou des Gaulois. Alors on tourne autour du pot et on se dit quil y a finalement assez peu de conjonctures ou dépoques de lhistoire humaine dont on peut dire quelle nait rien eu datterrant. Pire, nous serions aisément assiégés, submergés, enterrés bref mis bien mal à laise face à nous-mêmes si nous devions énumérer la série des erreurs humaines (les nôtres) qui se sont répétées et dont nous navons tiré, malgré dindubitables atterrements émotionnels et autant don-ne-nous-y-reprendra-plus sincères, strictement aucune leçon. Donc voilà, après " Jack et les frais de bouche I ", " Jack et les frais de bouche le retour ", on a remis à nouveau sans coup férir les couverts pour un bon gros service de cinq années régaliennes. Bon, les amis, cest à croire quon aime regarder ceux den-haut se régaler à nos frais. Quitte, au détour de lun de leurs gros rots, à se sentir subrepticement atterrés
Dédou (dit " loco-dédou-del-sol ")
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Par antimeandreux le 19 Janvier 2008 à 10:36
Tiens, allez voir la chronique de Laurent Greilsamer intitulée « Comment peut-on être bling bling ? », dans le Monde du 8 janvier 2008 . Cest étonnant dans le genre qui tourne autour du pot pour dire la « gêne » que causent résolument les faits et gestes « bling bling » de Nicolas Sarkozy. Pourtant, rien nest particulièrement gênant dans le comportement de M.Sarkozy ... si ce nest quil doive finalement représenter un pays qui se prétendait (récemment ?) une forme de modèle éthique. Rien nest non plus de si paradoxal dans son goût pour le fric et les choses qui font du bien au ventre ; si les BOF ont fait fortune et que les 4x4 pullulent, cest quil y a dans notre pays une part non négligeable de sa population qui ressemble au président Sarkozy. Lequel a dailleurs été élu par des gens qui devaient bien lui reconnaître des qualités.
Cest finalement ce problème de « reconnaissance » qui rend si difficile lanalyse sauf à dire clairement quil nest pas possible pour lanalyste du Monde et la frange effarée de la population française qui attend toujours que ses élus ne se servent pas les premiers et montrent lexemple (le bon), de se reconnaître dans ce président là. Non pas parce quil ressemble à un citoyen « vulgaire », lequel mériterait le respect au même titre que nimporte qui, mais parce que les enjeux politiques, sociaux et économiques, que chacun pressent passent par linstauration dun pacte social basé sur le respect mutuel et la confiance de tout un chacun dans les règles du jeu et limpartialité des arbitres Que diantre !
Dédou
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Par antimeandreux le 31 Décembre 2007 à 17:45
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Lettre ouverte
Appel aux citoyens marseillais et à ceux qui veulent les représenter
Marseille nest ni un bourg rural, ni une agglomération de banlieue. Elle nest certainement pas la cité idéale, ni une ville typique du paysage français. Son urbanisme peut paraître tentaculaire, bien que les Marseillais sy retrouvent toujours. Et sa population peut sembler cosmopolite, alors que tous ceux qui y sont nés, quel que soit litinéraire suivi par leurs parents pour arriver là, ne se vivent pas autrement que Marseillais.
Ceux qui considèrent son désordre apparent comme lindice d un " retard " sur un quelconque modèle se trompent lourdement. Et ceux qui ont peur de son mouvement perpétuel nont peut être pas compris quils sont au cur dune agitation nécessaire.
Marseille est une exception. Pas au sens où la ville ne voudrait pas fonctionner comme il le faut, mais dans sa fonction sur le territoire français. Elle ne cherche pas à reproduire une identité (nationale ou régionale), qui témoigne dun bonheur de lentre soi, mais à générer un art du vivre ensemble. Cet art en constant perfectionnement est toute sa force et sa différence.
Marseille vit et se déploie dans la diversité. Cest pourquoi nous appelons le plus grand nombre de personnes vivant dans cette ville-monde à signaler aux candidats à lélection municipale de mars 2008 quils brigueront à Marseille un poste particulier et quils ne doivent pas loublier.
Nous incitons les Elus de la République actuels et futurs à affirmer que tous les Marseillais méritent leur respect et que tous seront associés et traités avec équité dans les projets municipaux à venir.
Premiers signataires : AVELINE Dominique (artiste peintre), BASACCO Marc (enseignant), BELLON Delphine (cadre), DI FURIA Laure (étudiante), GIANINETTI Christian (ingénieur), GIANINETTI Maryvonne (personnel éducation nationale), GUYOT Alain (membre collectif associatif), MILLE Annie (enseignante), TOMASINI Jeanne (écrivain), TOMASINI Macha (artiste peintre), TORCHEUX Christian (architecte), VASSALLUCCI Arnaud (enseignant), VASSALLUCCI Jean-Louis (ingénieur)
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Par antimeandreux le 14 Janvier 2007 à 09:25
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Les marchands d'escargots
(en guise d'édito c'est un peu strange, mais ça détend)
Quand un marchand d'escargots<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
Devient patron de bistrot<o:p></o:p>
Petit à petit, le monde ralentit<o:p></o:p>
Quand le verre était grand, il devient tout petit<o:p></o:p>
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La générosité reflue et le cur s'engourdit<o:p></o:p>
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Quand un marchand de soupe<o:p></o:p>
Te vend ses entourloupes<o:p></o:p>
Et que chacun se tait, par peur des représailles<o:p></o:p>
Petit à petit, la confiance se taille<o:p></o:p>
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Le cur s'endort et la bouche te baille<o:p></o:p>
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Quand tout est livré aux marchands et aux loups<o:p></o:p>
Aux gros crades, aux soldats et aux fous<o:p></o:p>
Que l'amour est aux oubliettes de la peur<o:p></o:p>
Que le peuple ramasse les miettes des menteurs<o:p></o:p>
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N'attends plus bordel ! Réveilles tes surs,<o:p></o:p>
Tes cousines, tes frères, ta rancur,<o:p></o:p>
Tes voisins, le boulanger, le facteur,<o:p></o:p>
Et dis-leur ta très-très mauvaise humeur <o:p></o:p>
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JLV 01-2007<o:p></o:p>
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Par antimeandreux le 8 Janvier 2007 à 21:19
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LA PENSEE DU JOUR (ET DU LENDEMAIN)
<o:p>Nous en sommes arrivés là. Et après ? Quadviendra-t-il de nous, citoyens de quelque part et nécessairement du Monde, quand aura été tournée la page sur la période qui a vu Bush, Berlusconi, Chirac, Poutine et quelques autres, insuffler leurs mensonges, leurs suffisances, leurs cynismes ( ) à de vastes ensembles humains plus ou moins éberlués, voire hébétés ? Transmettront-ils pour longtemps en héritage à lOccident cette sourde violence qui aura caractérisé le rapport à lautre (létranger, basané, noir, différent, envahissant, nuisible ) de ces gouvernants là ? Serons-nous capables daller voir les causes ? De chercher des solutions ? De penser la durée autrement quà hauteur de nombril ? Sil ny a, à lévidence, pas de « terre promise » qui puisse nous fixer un cap, pourquoi ne changerions nous pas notre façon de voyager ? Plus légers. Plus partageurs. Moins enclins à supprimer lobstacle (y compris de chair et dos) par la force Ce nest pas impossible. Cest même ici et maintenant. Entre gens dignes et respectueux. Alors, quelles que soient leurs étiquettes, leurs statuts, leurs pouvoirs dintimidation, commençons à désigner ceux qui excluent et gèrent par la peur. Et soutenons, contre eux, les modestes, les patients et les défenseurs de lintérêt général. Cest du boulot. Mais du boulot que lon ne regrette jamais (quand ça ne marche pas, on regrette souvent de ne pas en avoir fait assez)...</o:p>
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JL Vassallucci
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Par antimeandreux le 20 Décembre 2006 à 18:45
<o:p>La démocratie nest pas un mythe. C est même, de plus en plus, un devoir. Parce que léchelon individuel ne pèse guère face aux grandes organisations humaines (états, entreprises multinationales, groupes dintérêt ), voter est lune des dernières possibilités qui est laissée au plus grand nombre. Pour le reste, il lui est surtout proposé de subir. Subir les « lois » du marché, les décisions des cyniques, les arrangements des réseaux de clientèle, etc Le vote, exercé dans les conditions formelles de la démocratie, est probablement la dernière brèche dans le système de confiscation généralisé de la pensée individuelle. Ou, en tout cas, dune pensée qui puisse, au delà de la critique ou de la plainte, avoir un impact sur la réalité de nos existences sociales. Doù la nécessité de voir ce plus grand nombre réinvestir la sphère politique. Y injecter des préoccupations citoyennes. Y contester le droit de quelques apparatchiks dy confisquer le préalable nécessaire à un vote démocratique : à savoir des partis politiques nourris de débats didées et ouverts à la possibilité de voir des gens sincères et aussi désintéressés que possible (si ce nest par lintérêt général) accéder au suffrage universel. Quoi quil advienne à compter de 2007 (démarrage dune série de votes qui transformeront notre pays), lenjeu sera là. Faire en sorte que nous ne nous sentions pas définitivement impuissants et abandonnions notre seul recours contre les abus du Pouvoir. Ce sera dur. Surtout si le cynisme ne connaît plus aucun clivage. </o:p>
<o:p>JLV</o:p>
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