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Par antimeandreux le 11 Décembre 2006 à 20:58
« Rien nest pire que la mort ». Lassertion nest pas nouvelle. Cest delle que sont nés tous les systèmes féodaux, mais aussi la dialectique. Pour Hegel, sil ny a pas cette crainte primitive, la soumission de lesclave au maître na pas de cause initiale.
Ceci dit, de longues souffrances peuvent convaincre que le risque de mourir (certitude à un terme inconnu de chacun) est soluble dans le rejet viscéral de lesclavage. Cest une forme de courage par nature « extraordinaire ». Parce qualler vers lavenir dans une probabilité exacerbée de sa propre mort définit l « héroïsme » (énergie mobilisée sans réserve par un individu qui naccepte pas lévidence de son sort).
Cette énergie est, bien entendu, celle que sappliquent à tuer dans luf tous les systèmes despotiques. Le féodal, le chef autoproclamé, lapparatchik devenu maître de son appareil sont dabord des experts dans lart déteindre. Eteindre à tout moment lidée quautre chose queux-mêmes est possible. Eteindre le désir dêtre, la participation, luvre dintelligence collective. Eteindre le courage et le parer aux attributs de la soumission <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
En conclusion : apprenez doucement à ne plus avoir peur. Parce quabdiquer de sa propre parole nest quanticipation de la mort. Et cest payer par avance le prix le plus fort.<o:p></o:p>
JL Vassallucci - 10/12/06
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