• L'échelon individuel ...

     

    <o:p>La démocratie n’est pas un mythe. C ‘est même, de plus en plus, un devoir. Parce que l’échelon individuel ne pèse guère face aux grandes organisations humaines (états, entreprises multinationales, groupes d’intérêt …), voter est l’une des dernières possibilités qui est laissée au plus grand nombre. Pour le reste, il lui est surtout proposé de subir. Subir les « lois » du marché, les décisions des cyniques, les arrangements des réseaux de clientèle, etc … Le vote, exercé dans les conditions formelles de la démocratie, est probablement la dernière brèche dans le système de confiscation généralisé de la pensée individuelle. Ou, en tout cas, d’une pensée qui puisse, au delà de la critique ou de la plainte, avoir un  impact sur la réalité de nos existences sociales. D’où la nécessité de voir ce plus grand nombre réinvestir la sphère politique. Y injecter des préoccupations citoyennes. Y contester le droit de quelques apparatchiks d’y confisquer le préalable nécessaire à un vote démocratique : à savoir des partis politiques nourris de débats d’idées et ouverts à la possibilité de voir des gens sincères et aussi désintéressés que possible (si ce n’est par l’intérêt général) accéder au suffrage universel. Quoi qu’il advienne à compter de 2007 (démarrage d’une série de votes qui transformeront notre pays), l’enjeu sera là. Faire en sorte que nous ne nous sentions pas définitivement impuissants et abandonnions notre seul recours contre les abus du Pouvoir. Ce sera dur. Surtout si le cynisme ne connaît plus aucun clivage. </o:p>

    <o:p>JLV</o:p>


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :