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    Bienvenue sur Antimeandres !

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    La lecture peut fatiguer. Les livres eux-mêmes finissent par encombrer (sans parler de la poussière qui s’y accumule). L’ère numérique confirme tous les jours que le papier pèse plus lourd que les octets et déforme les poches. La facilité, enfin, achève de convaincre les indécis que l’effort de tourner les pages est mort avec le temps des chandelles.

    Bref, il est temps d’affûter ces quelques gestes qui déclenchent les boutons-poussoirs. De se hâter de zapper pour ne rien rater… L’époque est manifestement celle du tandem stimulus-réponse automatisé, du précuit et des raccourcis de clavier.

    Tout change ma bonne dame et le passé ne reviendra plus. Alors, rien ne sert d’opposer la vitesse à un matériau inerte, ou la facilité du déplacement internautique à la concentration que requiert un pavé de 500 pages. C’est un fait, surfer, boire ou bouquiner, chacun est libre de choisir et on ne peut être partout simultanément.

    Néanmoins (nez-en-moins), rien ne remplace jamais un bel effort. D’abord, on en sort le mollet musclé, ensuite à peiner on apprend à peiner sans peine. A la longue, à apprécier l’effort pour l’effort, puis à voir plus loin que les moyens mis en œuvre. Enfin, on en vient à envisager que le contenu est une récompense possible, parfois démesurée.

    Bonnes lectures donc, quelle qu’en soit la forme et le support, surtout s’il s’agit de livres.

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     EXPOSITION AVELINE SEPTEMBRE 2022

    L'exposition AVELINE, intitulée « Fragments et regard intérieur », s'est déroulée du 3 au 15 septembre 2022 en Avignon, dans le cadre de l'appel à projets Quartet+ de la Mairie d'Avignon. Pour mémoire :

    Les œuvres d'AVELINE sont liées par des thématiques et une conception particulière (articulation peinture-mosaïque). Les thèmes développés se rattachent à l’onirisme, à la féerie, au mysticisme, à l’exotisme mais également laissent une place importante à la Nature .

    Par son goût pour les infimes détails, la pureté esthétique, les formes parfaites, dans la peinture figurative comme dans la mosaïque, le travail peut sembler hors des courants artistiques contemporains. Pour autant, la peinture figurative a su constamment se réinventer...

    Dans cette exposition est abordée la part composite de toute Harmonie : les éléments (tesselles, coquillages, bijoux, traits de peinture …) s’assemblent pour constituer une œuvre finie.

    Essayer de faire éclore le sentiment d’émerveillement dans la contemplation, comme l’expérimenter sur soi même dans la conception, c’est chercher à retrouver « l’œil neuf », celui de la spontanéité et de la jubilation.

     

    INFOS PRATIQUES :

    Exposition AVELINE du 3 au 15 septembre 2022, Chapelle St Michel (Avignon) :

    Ouverture tous les jours sauf le lundi :

    de 11h00 à 19h00 le samedi et le dimanche

    de 14h00 à 19h00 du mardi au vendredi (inclus)

    Images pour méditer – Techniques mixtes d'AVELINE : peintures et mosaïques imbriquées … (wordpress.com)

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    Le souffle du génie à crinière

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    "Le Souffle du Génie à Crinière" était devenu furtif ... des exemplaires numériques circulaient encore (en Afrique de l'Ouest notamment). Il ressort en version papier aux Sentiers du Livre

     

    Accueil d'Antimeandres

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    FLASH (s) !

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    Une prochaine exposition individuelle AVELINE est en programmation.

    Les précédentes se sont tenues du 2 au 16 septembre 2022 à Avignon (chapelle St Michel, place des Corps Saints) et  du 30 avril 2016 au 22 mai 2016 à la Caborde d'Orbagna, dans le Jura (voir https://www.youtube.com/watch?v=aaZ7_4OqSfk )

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    Allez, un p'tit coup d'oeil sur l'album photo du site de Tara ...

    Tara Terre

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    VERTIGE DE LA LISTE

    1- Chez ECO

    2- Le fils UMBERTO

    3- Est désormais en librairie

    4- Pour mourir, mais pas d'ennui

    5- Et moins cons !

     

     PS :sur le site web d'Umberto Eco,  on peut se procurer ses Papers to download.

     

     

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    NOUVELLES

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     TOUJOURS ON THE ROAD :

    "Le Rendez-vous des lunaires", comprend six nouvelles inédites de Patrick AVELINE et sept de Jean-Louis VASSALLUCCI. Il est paru aux Editions SYRACUSE (Nice) au 4eme trimestre 2008 ...

    Déjà 13 ans


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    L'avis de Geneviève Brochard : " Ce livre n'est pas anodin. Le voyage vers "Atacama" est très savant (il faut vraiment consulter atlas et dictionnaire), c'est bien écrit, captivant, mais assez sombre... qui dit que "la vie est un long fleuve tranquille" ? Dans ce désert-là la vie est sordide et triste à pleurer. "Les cireautres" font sourire si tant est que l'on ose sourire du malheur des autres. Dans "le matin", j'ai aimé la poésie, les images évanescentes, le choix des mots... "Les jours fatigants", rien que le titre déjà est épuisant, pour tout dire le texte est extravagant, et je n'arrive pas réellement à suivre le fil de l'histoire. Quant à la dernière nouvelle (de P.Aveline) qui est une suite des jours fatigants, c'est le point d'orgue, la montagne russe, la stupeur et tout y passe... on en reste médusé.
    Quand on débarque chez Vassallucci, l'économie des mots surprend mais n'empêche pas la poésie des textes. Qu'il nous amène en Afrique, dans son nid d'amour, au tribunal ou au pays de ses rêves, c'est la surface plane et sans rides d'un lac calme : le bonheur ? la sagesse ? Zen ?..."


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    A lire et relire the recueil de nouvelles policières, solidaires et corsisantes (à rechercher d'occase car épuisé ...) :

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    A explorer avec patience, l'étrange "Day-dreamer", de Jean-Louis Vassallucci : 

    Day-dreamer et six autres nouvelles marseillaises (paru en 2005 aux Editions Thélès – Paris - ISBN 2-84776-549-2) quasi épuisé ...

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     L'avis d'Antimeandres : Un recueil de nouvelles plutôt surréalistes (désormais presque introuvable en librairie), avec une dizaine d'illustrations par l'auteur. La première ("l'inévitable exil") est assez compliquée. Celles qui suivent envoûtent le lecteur. Un ouvrage à conseiller aux gens patients et curieux... Au fil des ans le succès ne se dément pas.

     

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    ROMAN

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    Accueil Voilà, ça y est notre Jeanne Tomasini, s'est lancée dans le noir roman. Après ses excellents romans historiques (Les Obstinés, Le Persan, Don Paolo, Retour à Polveroso et Ascanio Mio, aux éditions Little Big Man)
    AccueilElle publie aux éditions GPD Operation Rouge Baiser. Sur fond de guerre froide, un jeune inspecteur de police rencontre l'amour en Côte d'Ivoire (un pays où elle a été enseignante en brousse ...).
    Merci à toi la Jeanne.



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     ATTENTION : Publication aux éditions Le Manuscrit de

    "Je suis d'épines et d'araignées ou les mémoires de Ben Bashinger"

    roman de Patrick AVELINE  

    L'avis d'Antimeandres : Un très beau roman ... Certes, il en existe d'autres, mais celui-ci vaut aussi le détour. Le texte est d'ailleurs lui-même un "détour". On s'y embarque comme sur un paquebot : beaucoup de choses se passent en cabine dans un dialogue intime entre père et fille, tandis que défilent les paysages de leurs vies par un hublot...

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    A lire, faire lire, relire ...

    Nous, on ne dira jamais que du bien de la grande Jeanne Tomasini. Pas parce qu'elle dépasse Dédou de deux bons centimètres. Pas parce qu'elle a des copains qui se réunissent la nuit cagoulés en chantant du Brel. Pas parce que dans ses histoires on tue et qu'elle pourrait faire des transferts de savoir-faire dans la réalité vraie. Non. Tout simplement parce qu'il y a des choses que l'on ne peut pas faire. Et dire autre chose que du bien de quelqu'un qui passe son temps à faire le Bien n'est pas praticable. Donc voilà, lisez, faites lire, relire et offrez autour de vous ses écrits.

     

    L'avis d'Antimeandres : La Corse est belle, mais la Corse est loin. On a parfois l'impression qu'elle travaille en plus à accroître sa distance. Alors, pour ne pas tirer la conclusion hâtive que l'île est vouée à se dérober, ce roman de J.Tomasini, comme tous ceux qu'elle a écrit (près d'une dizaine), est à savourer tant pour la générosité de l'écriture que pour la familiarité que l'auteur parvient à créer avec ses personnages. 

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    AccueilComme je lis de moins en moins de romans et de plus en plus vite (donc mal), je ne suis pas vraiment le bon cheval pour restituer auprès d’Antimeandres ce qu’il en est d’un bouquin de Jeanne Tomasini. Néanmoins, cet a priori mis en lumière, je n’ai le choix que de faire un usage sincère de la tribune qui m’est offerte.

    Jeanne écrit surtout des romans historiques d’inspiration latine dont l’Ile de Beauté est souvent tout ou partie du décor (elle a aussi produit plusieurs romans policiers pour rejoindre la joyeuse troupe de Corsicapolar). Ascanio Mioest conforme à l’ensemble de son œuvre (bien que plus court que les pavés qu’elle rédige d’ordinaire) : on y circule aisément, heureux et curieux, portés par une érudition que l’auteure n’utilise que pour élever ses lecteurs. Pour ce livre, c’est un peu tout ce que j’ai envie de dire ; sinon d’affirmer que l’on ne peut qu’y prendre plaisir. Car l’essentiel est ailleurs.

    Jeanne, du haut de son mètre soixante (moins ?) et de ses quatre-vingt-dix ans portés avec grâce et distinction, est une écrivaine contemporaine d’une jeunesse d’esprit et d’une grandeur d’âme extrêmement rares. Il n’y a rien dans son propos qui ne soit universel, humaniste et généreux ; lui conférant une vocation évidente à la rencontre (seul remède à ces temps de peur), au voyage ... A lui (son propos) comme à elle (l’auteure) : car je n’ai jamais vu Jeanne faire autre chose, quotidiennement , que de chercher à rendre ce monde meilleur (que dire d’autre de quelqu’un qui a invité tous ceux qu’elle a rencontré à sa table, donné ses bouquins à ceux qui ne pouvaient pas se les offrir, milité toute sa vie pour les droits de la femme, milité aussi dans un grand nombre d’associations généreuses …). Jeanne Tomasini, de son humanisme appliqué, élève tous ceux qu’elle approche. Et en définitive, le personnage idéal de son œuvre littéraire, c’est elle-même. Ses livres, discrets reflets de leur auteure, permettront quand même de la rencontrer. Mais jamais assez.

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    Un "classique" désormais, mais que l'on ne saurait que recommander :

    "Lucca", de Jean-Louis Vassallucci 

    LUCCA  (roman, 148 pages, 2006, Editions SYRACUSE Nice - ISBN 2-35 170-010-4 )

    Accueil d'Antimeandres

     

    L'avis d'Antimeandres : Il est difficile de dire du mal d'un texte comme celui-là. La lecture est aisée. Le propos captivant. Les décors superbes (à travers la Corse et en Italie...). L'auteur semble l'avoir écrit pour lui-même ou d'autres lui-même (il suffit de le lire à haute voix pour se rendre compte qu'il est fait pour être raconté).      

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    ESSAIS

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    Rude la vieille pétrolette
    Aux balcons noirs de géraniums
    Traverse longue des civettes
    Aux prés rissolés de balbutiements

    Je m’étonne de vos soirs empathiques
    Jusque l’entonnoir des tendres marauds
    La luette aux aguets
    J’écoute vos buissons
    Comme aux quatre jeudis
    Bruire du frou-frou des secrets

    Montée raide des larges coudées
    Au pavé usé des rires des filles
    Cloches vertes de la Saint-Jean
    Aux bouffées brûlantes du large

    Je m’assois à votre jour mourant
    Derrière moi sans en avoir l’air
    S’empilent vos ritournelles
    Que j’écoute le cheveu fredonnant

    Courte impasse des fenêtres rouges
    Aux chèvres sobrement sinueuses
    Cimetière des ruisseaux éteints
    Au bout des escaliers essoufflés

    J’interroge vos cent cumulus
    Et mes valses hésitent
    Au pédiluve de tes yeux
    Hésitent à essuyer tes larmes
    Au châle des herbes passées
     

    Rue de la vieille pétrolette, 17 décembre 2008
    Patrick AVELINE - Marseille

    Aventure, histoire, poésie, pour ne se priver de rien ...
    on peut explorer les "Parfums péninsulaires", de Patrick Aveline
     

    Accueil d'Antimeandres

    L'avis d'Antimeandres : Le livre est épuisé, mais pas son propos. Il y aura d'autres témoignages de ce type dans la littérature. Les témoignages d'une humanité qui se cherche à travers l'exploration de territoires. Des témoignages surtout sur la nature poétique de l'âme humaine. Ce lieu où s'effectue le passage du "non-être à l'être" dans la recherche d'ailleurs lointains ou pas. 

     

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    Un livre d'Albert Cossery, écrivain égyptien de langue française mort en juin 2008 à Paris (où il résidait dans la même chambre d’hôtel depuis l'année 1945) à 94 ans :

    Accueil

    Lauréat du prix de la Francophonie de l’Académie française (1990), du prix Méditerranée (2000) et du prix Poncetton de la Société des gens des lettres (2005), Cossery traite dans son oeuvre des humbles et des "inadaptés" (voleurs, prostituées ou balayeurs de rues, persifleurs à l’égard des pouvoirs, etc ). Un style bien peu pratiqué par les temps qui courent...  

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    INFOS ET AUTRES BONNES IDEES

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     Le catalogue AVELINE est sur Lulu.com

    http://www.lulu.com/product/item/peinture-et-mosaique-catalogue-aveline-2009/17416305

    (50 pages quadri en téléchargement gratuit).  

    ou aller sur http://www.lulu.com et taper "Aveline" ou "Peinture et mosaïque" ...

    Bises à tous ceux qui se donneront la peine d'aller voir !

    PS : en cliquant aussi sur l'onglet Photos (celui qui est en haut cette page !), on peut aussi voir mes peintures ... 

     

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    Un proverbe de la cour des miracles : 

    " C’est l’printemps, tout foul’camp, quant tout en haut c’est bèn’content, tandis qu’en-bas ça bouf’du vent. Aiguises tes dents et mords dedans ! Pas dans l’chêne ou dans son gland, mais dans l’richard fort méprisant ".

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    A voir et revoir : 

     CORSICAPOLAR

    et l'indispensable centre international de poésie Marseille

     

    et le Scriptorium Marseillais : http://www.scriptorium-marseille.fr/

    Accueil 

     

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    Chat-qui-rat fait se lever bien des yeux. C’est qu’l’animal tape fort où ça fait bien mal aux Mâles. Mais qu’c’est beau c’virolo du bassin chat-qui-rien ! Alors à force de riens et de rien de rien où plus rien ne se retient beaucoup ont pu être tentés d’y envoyer les mains (ce dont bien entendu on ne peut incriminer le petit chat en tous lieux et toutes époques …). Et si des dés jetés aussitôt escamotés se font pincer parfois dans l’urgence d’un rut ce n’est qu’un discret symptôme de la situation de misère dont nous tous mâles embouchés ne savons pas vraiment sortir (hormis par une lobotomie du zizi). En conclusion de la brève : que la garde erre donc l’encor’ bien haute opinion de lui même pour s’pavaner au bras d’une immense dinde pour sauver l’honneur de nous tous qui souffrons de n’être plus que vieux pas toujours beaux après avoir été jeunes souvent très cons !

    Et puis, ressers moi de ce rosé bien frais, Ginette, qui me fait voir trouble et rêver que demain je serai star du système comico-médiatique qui nous sert chaque jour son spectacle de claquette occupatoire et lobotomisant (mais pas du zizi !).

    Bises

    DDD (Dédoudou)

     


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  • Anne Love  n’est plus zatomique. Pipoule lui a dit : " tu ne brilleras plus dans la nuit, ni sur l’écran cathodique ; tu n’assèneras plus aux benêts que nous sommes tes belles zincantations comme quoi que tu t’en fous d’Shima et que rien n’atteindra tes centrales pas même le foutre ou les zavions ". Elle est donc partie et aussitôt remplacé par son Iznogoud à elle qui sans doute attendait son heure d’irradier lui aussi d’un sourire rassurant. Et puis aussi quelques satyres, un peu vieux et gras, la main leste à faire du bénéf et à pincer le cul des filles ; quelques uns de ceux là seront désormais privés de se faire plaisir et sont partis zaussi (mais z'où ?). Et c’est tout. Et c'est pas grand chose. Car nos pas-zamis du Cake 40 demeurent fort nombreux et obstinément dans la même déplaisante posture qui consiste à se remplir la panse de tout ce qui manque au reste du monde … Nous en sommes toujours là et las et à moins de faire ça au lasso ou de ranimer Gloria et ses froufrous ou de se faire cancrelats et disparaître dans un trou, nous serons bien vite dé-troussés et zabandonnés par nos zélites gourmandes peu enclines à réenchanter le monde. Alors, Anne, s’il advenait que tu en sois réduite à faire un jour la femme de chambre dans un hôtel pour riches, saches que nous serons quand même là pour te soutenir moralement dans les moments difficiles où des zobjets aussi longs que des joncs auront tellement besoin d'être méticuleusement astiqués !

    Biz

    Dédouz Zatomic


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  • La Méduse

     

    Elle en a marre qu’on la critique

    La méduse et son pupitre

    Puis si vous approchez elle vous pique

    Et même si vous êtes une huître

    Elle joue bien du violon

    Et quelquefois de l’accordéon

    C’est une virtuose inconnue

    Et qui parfois vous tue

    Et n’insistez pas

    Ou elle vous caressera.

     

    Maé et Gigi

    Le 13 juin 2011


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