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Des photos d'art et des reportages photo, de la peinture, de la littérature (textes de Patrick Aveline, Jean-Louis Vassallucci ...), des critiques de livres (de Jeanne Tomasini, Marlène Lanoix, Denis Blémont ), les petits mots de Dédou, des liens vers le

Dialectique

« Rien n’est pire que la mort ». L’assertion n’est pas nouvelle. C’est d’elle que sont nés tous les systèmes féodaux, mais aussi la dialectique. Pour Hegel, s’il n’y a pas cette crainte primitive, la soumission de l’esclave au maître n’a pas de cause initiale.

Ceci dit, de longues souffrances peuvent convaincre que le risque de mourir (certitude à un terme inconnu de chacun) est soluble dans le rejet viscéral de l’esclavage. C’est une forme de courage par nature « extraordinaire ». Parce qu’aller vers l’avenir dans une probabilité exacerbée de sa propre mort définit l’ « héroïsme » (énergie mobilisée sans réserve par un individu qui n’accepte pas l’évidence de son sort).

Cette énergie est, bien entendu, celle que s’appliquent à tuer dans l’œuf tous les systèmes despotiques. Le féodal, le chef autoproclamé, l’apparatchik devenu maître de son appareil … sont d’abord des experts dans l’art d’éteindre. Eteindre à tout moment l’idée qu’autre chose qu’eux-mêmes est possible. Eteindre le désir d’être, la participation, l’œuvre d’intelligence collective. Eteindre le courage et le parer aux attributs de la soumission…<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

En conclusion : apprenez doucement à ne plus avoir peur. Parce qu’abdiquer de sa propre parole n’est qu’anticipation de la mort. Et c’est payer par avance le prix le plus fort.<o:p></o:p>

JL Vassallucci  -  10/12/06

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