Eklablog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Des photos d'art et des reportages photo, de la peinture, de la littérature (textes de Patrick Aveline, Jean-Louis Vassallucci ...), des critiques de livres (de Jeanne Tomasini, Marlène Lanoix, Denis Blémont ), les petits mots de Dédou, des liens vers le

L’HUMEUR MAUSADE DU JOUR (ET DU LENDEMAIN)

L’HUMEUR MAUSADE DU JOUR (ET DU LENDEMAIN)

 

A vouloir faire blog avec quelques uns on s’attache vite au petit Robert. Et s’il fallait encore que je fasse bloc avec Ginette, je m’attacherais bien sûr aux siens. Mais ce n’est pas d’actualité. Donc, disais-je, je dictionnarise aussi souvent que possible. C’est tout à la fois mon scrabble, mes mots croisés et mes questions pour un champignon à moi. Sauf que là je gagne à coup sûr et au moins un mot par partie. Prenons le mot " atterré ", qui m’obsède l’esprit (" obsession " venant du latin " obsidere " qui veut dire " assiégé ") et dont les illustrations semblent fleurir dans l’actualité de la veille et du futur proche prévisible. La citation de Voltaire qui accompagne le mot dans le dictionnaire : " la consternation qui avait atterré l’esprit des Génois "… pourrait aisément être remplacée par celle (la consternation) des Grecs, des Ricains ou des Gaulois. Alors on tourne autour du pot et on se dit qu’il y a finalement assez peu de conjonctures ou d’époques de l’histoire humaine dont on peut dire qu’elle n’ait rien eu d’atterrant. Pire, nous serions aisément assiégés, submergés, enterrés … bref mis bien mal à l’aise face à nous-mêmes si nous devions énumérer la série des erreurs humaines (les nôtres) qui se sont répétées et dont nous n’avons tiré, malgré d’indubitables atterrements émotionnels et autant d’on-ne-nous-y-reprendra-plus sincères, strictement aucune leçon. Donc voilà, après " Jack et les frais de bouche I ", " Jack et les frais de bouche le retour ", on a remis à nouveau sans coup férir les couverts pour un bon gros service de cinq années régaliennes. Bon, les amis, c’est à croire qu’on aime regarder ceux d’en-haut se régaler à nos frais. Quitte, au détour de l’un de leurs gros rots, à se sentir subrepticement atterrés …

Dédou (dit " loco-dédou-del-sol ")

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article