Les bois sont de moins en moins sûrs. C'est certain. C'est on ne peut plus sûr. Les loups y sont de plus en plus nombreux. Et même les plus petits t'arracheront bientôt le bras si tu le laisses dépasser de la portière. Même les banques ne sont plus sûres. Même les planques suisses. Même les placards à malices des politiciens à têtes de saucisses. Ainsi và la vie au temps du capitalisme des fous et des démocraties endormies. Les loups rôdent tout autour. C'est comme ça. C'est certain. On me l'a dit... Du coup, il était plus question d'aller m'égarer dans un bois. Même un petit bois urbain. Là aussi, y'a des loups. Alors du coup, j'ai remis en route radio-propagande et télé-à-bétifier, je me suis servi un broc de gros rouge et je me suis enfoncé un bonnet jusqu'au nez. J'ai même pas pleuré. J'ai juste attendu que la solution s'impose : un tour du monde ! Oui, un tour du monde par procuration. On lacherait Leloup, voire Loulou, voire Lula et le petit Nicolas dans le vaste bois du monde. Et nous, sans sortir un bras dehors, ni la tête du bonnet, on leurs crierait : sauvez nous oui, et des loups et du reste !
Certes, on serait cons (même sans y croire), mais c'est tellement bon de rester chez soi ... Bon voyage Lula, bon voyage Nicolas. Aimez-vous. On aime ça.
Dédou Positivum.