On va morfler !
Morflare. Morflarum. Quon me dise doù vient ce mot-maudit qui sentend à Marseille quand y va y avoir du sang ! Morfler rime bien avec enfler, un peu avec mort, pas du tout avec amore. Et dans une ville aussi italo-méditerranéenne que la belle phocénne, il faut toujours rimer avec amore si on veut que ça tourne un peu ! Bref, on va morfler par tous ces boursicotages qui se déploient. Ces opérations où tu mises cent, tu revends pour le double et tu laisses mille chômeurs sur le carreau. Oui, ce système légal où des gens mettent la main sur des entreprises. A distance. Par la finance, pas lenvie que ça marche. Le cas échéant revendent des bâtiments et des machines, disent haut et fort quils ont " assaini ", quils ont servi une belle plus-value à quelques déjà gras, ce qui fait saliver et encore monter les actions, et repartent avec le beurre et largent du beurre. Pareil pour les matières premières et tout ce qui se vend. Nous sommes à lère du bénèfrapido ; cette belle époque où quelquesuns se gavent et tous les autres y laissent leur peau. Alors, moi je dis les pépères, cessons délire des gens dont on sait quils seront nécessairement complices de ce sale système. Cherchons des alter, des antis et des contre-capitalistes qui mettront des freins à ce pillage qui nous mène tous à la faillite (sauf eux, bien sûr). Et combien de temps ça durera de toute façon ? A créer toute cette désespérance, il faudra plus que des condominiums gardés et des bunkers sous Genève pour que lhumanité traîne encore un peu sa carcasse sur cette terre. Bon, jai le vin mauvais ce soir. Cest vrai. Mais, merde tout ça me paraît indigne
Dédou Antiboursicotum