Serait-ce le moment ?
Si Dieu existe, il pourrait être dans lentre-deux. Ni là, ni ailleurs. Ni être, ni non-être. Quelque part dans ce passage à lacte qui fait devenir. Cette poétique de linstant où se fait un passage En fait, je ne voulais pas aborder la Question. Mais lessentiel vient parfois simposer quand le superfétatoire tourne à lembolie. Donc, on le chasse. On le relègue dans un recoin mystique ou sous un rond de bouteille. Et une fois que cest fait on en revient à lexistence. Celle qui succède à lEssence Pour parler emmerdes. Pétrole. Plus-values. Magouilles zétatiques. Et bordels ordinaires de la gestion publique. Et voilà ! On y est encore ! On en revient à ce grand absent qui nest pas Dieu. Cet intérêt commun, général, public, comme on le sent en tout cas ce principe originel (parce quun humain tout seul est depuis toujours un humain mort) qui aide les organisations humaines à se déployer sans négliger la moindre sous-partie du groupe, fut-elle contreproductive, âgée, difforme ou bègue. Cet intérêt là, pecheure, cest celui qui dit de temps en temps au plus fort de se calmer pour que les zautres puissent vivre. En démocratie, celui qui est investi dune quelconque autorité est en premier lieu censé le défendre. Alors pourquoi on a ce sentiment dabandon croissant ? Pourquoi la Démocratie est-elle de plus en plus infoutue de démontrer quelle nest pas là pour permettre aux forts de tout piétiner ? Eh bien, je ne répondrai pas. Jirai une fois de plus me servir un casanis et me passer un bon film. Que chacun cherche sa réponse. Et sa solution. Cest peut être le moment de réapprendre à réfléchir. Pour se rendre facilement compte que dans ce piétinement, il y a une bonne dose de passivité, voire de complaisance de notre part Tu me mets deux glaçons, Ginette et double dosette aussi ! ! ! Merci.
Dédou Ethylicum