C'est un thème à ne pas négliger. Le lieu est plus sombre que l'éclairage artificiel ne le laisse penser. Il y a du mouvement, mais c'est une agitation qui ne vaut que pour elle même. Rien ne s'y produit, sauf une sorte de bruit qui laisse coit. On peut en faire un court ou un long métrage : le sujet est difficile à épuiser. On peut en faire une fanzine : les personnages sont aisés à caricaturer. On peut en faire un périodique tout public : chacun y trouvera ce qu'il souhaite (indignation, voyeurisme, abattement ... selon son goût). Quant au héros, c'est le Tom Cruise pilote d'avion de chasse des débuts de la scientofolie. Il lui suffit de sourire en coin pour qu'on sache qu'il a eu une idée géniale et qu'il veut qu'on en soit certain. Les filles en rafolent (surtout celles qui crient "Tommy" en bougeant la tête dans tous les sens). Et puis, il y a l'héroïne, achetée dans un magazine top mode, qui réclame que maintenant elle veut un monde en paix tout autour de son palais. Donc "too full camp" est un sujet porteur ! Je le cède à qui veut en faire une dénonciation de l'accablante situation dans laquelle se complait la France qu'on-tend-peu-reine et néanmoins si exportatrice de bananes et de bananeraies (mais qu'on foute la paix aux Africains ! Bordel !). Well too full camp ! Et il n'y aura bientôt plus de place pour le dire, tellement l'oubli d'un ailleurs-meilleur-possible-ici s'est installé dans les inconsciences collectives ... Et bienvenu à funny-camp : son manège perpétuel et ses gogos assoupis.
Dédou full-fou