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DONC ON LE TIENT !
Quart dheure pub ! Je nai pas encore lu " Le Funambule " et sa " sélection de 130 poèmes " de Jean-Louis Vassallucci, annoncés comme de bons produits de lécriture automatique rédigés durant une vingtaine d'années (1980-2000, je crois - et certains sont même en ligne sur Antimeandres), le tout paru fin mars 2008 aux Editions Syracuse (Nice). Mais je vais quand même en dire du mal ! Car, voyez-vous cest une terrible habitude me concernant : je dis du mal et ça me fait du bien. Donc voilà, je connais lhomme. Grand, costaud, cheveux rares et courts, gros pif, QI reconnaissons-le assez correct, et même sportif. Alors quest-ce-ki-nous-zemmerde à faire le poète çuilà ? On limagine mieux sur sa bécane en route vers une obscure réunion militante dans un centre social rez-de-cité dans son Marseille à lui (cest à dire pas le Vieux-Port où ses ancêtres ont pourtant pris racine il y a cent cinquante ans mais le grand Nord des HLM où tu trouves même pas un bistrot pour te détendre). Et cest ça lidée, comment un type qui cherche pas à se détendre peut devenir poète ? Ben, certainement en écrivant sous pilotage automatique ! Que diantre. Cétait donc ça, lêtre que voilà ne chante pas le bonheur, mais lêtre lui-même. Coquin de sort, le voilà à nu. Pas physiquement, parce que jose pas imaginer la bedaine, mais pchychologiquement et tout ça. ET DONC ON LE TIENT ! On va tout savoir de ses fantasmes, ses angoisses et ses relations avec sa mère. Thème du prochain édito de moi-même (après lecture du " Funambule " quand même) : Comment psychanalyser sévère lintello-militant de service ! Et que ça saigne
Dédou Apérétivum (quand même chargé pour le compte)
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Miss France la Chinoise
Cest fait ! Comme ça, cest clair : miss France 2008 ne pourra plus porter son écharpe de Miss. Madame de Fontenay navait que trop attendu et il sen fallait de peu que les bornes ne fussent franchies. Nous les Frenchies on a pas lhabitude (lhabitnude ? la bitrude ? ? ?) de sen laisser compter par ceux qui ne respectent RIEN : ni les principes moraux (mots-rots ? encore que çuilà je lai déjà fait) les plus élémentaires issus du siècle des Lumières et du Bien et du Mal par-delà desquels il ne fautpas zaller, ni laffichage responsable et conforme au standing de pâterie des Droits de lHomme que nous zattendons de ceux qui portent une écharpe bleu-blanc-rouge fut elle mise en travers d'un bikini ! Bref, moi je laime bien Miss Bègue. Elle a un nom à en reprendre. MAIS FAUT PAS ACCEPTER QUELLE ENVAHISSE LE TIBET ! Et pour plusieurs raisons : dabord, cest trop loin de Marseille pour quon puisse aller y faire du ski, ensuite il y fait trop froid pour Ginette, enfin les Chinois y sont déjà ! Nonobstant les deux premières raisons et en faisant ostensiblement preuve de réalisme politique, la troisième devrait suffire pour quon ne laisse plus du tout la Bègue approcher le moindre chiffon rouge-bleu,-blanc. Conséquemment, je recommande quelle soit éventuellement placée en résidence surveillée à mon domicile personnel (Dieu mest témoin que je laurai à lil et que Ginette ne me quittera pas des yeux) et surtout éloignée de tous ces Tibétains zé Anarchistes de tous bords qui font circuler des pétitions urgentes engageant le gouvernement chinois à respecter les droits de l'Homme au Tibet (pas gonflés les mecs !) et à engager le dialogue avec le Dalai-Lama du genre : http://www.avaaz.org/fr/tibet_end_the_violence/ . Cest tout pour aujourdhui, mais il fallait en parler. Et vive le sport !
Dédou Boycotarum
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Referencement gratuit blog-evolution.com http://www.blog-evolution.com/7062-in.html
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Lautomne daprès
La barque fracassée
Avait un sel curieux
Une rame toute bleue
Lautre embarrassée
De leur rencontre
Restait un cycle incertain
Qui fit de ce couple lointain
Mais né sous un jour lumineux
Quelque chose qui vécut longtemps
Et mourut heureux.
Cycle (février 1995)
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Elle arrive
maïeutique
Comme une aile
Cest bien elle
Rose Hermétique
Quel bonheur
dêtre là et ici
Dans ce bosquet de hêtres
Qui laisse
Au temps
A ses ombrages
Un mouvement si clair
Demain.
Rose Hermétique (février 1995)
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Lhistoire se poursuit
Tournaille
Eradique
Soffusque
Et réclame son lot
De paroles
Invective
Sirrite
Expatrie ses scories
Sa bile fuse
Quand son temps samoindrit
Et majore
Lutine
Manigance
Fuit pour plus tard
Revient à la charge
Se lève
A la tribune
En appelle au Droit
Magnifie lhomme et son toit
Sans dire
Que son hymne tue.
Manigance (janvier 1995)
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Absence
Routinière
Sur un tombeau
Tout roule
Et par cet alibi
Sur lombre claire
Déroulée sans ardeurs
Etendu par terre
Dominant du menton les ponts de terre
Les cheveux au vent
Il a feint de mourir
Pour un instant se taire.
Par terre (décembre 1994)
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Trace
Cercle
Léopard où rien ne passe
Serpentin où trépasse
Seul et las
Nu
Asthmatique et rude
Nuit sans lune
Nécrophage sans visage
Gens du soir
Irons nous toujours seuls.
Gens du soir (septembre 1993)
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Trompes magiques
Vos humeurs se délitent
Enfin
Dans un puits
Sans fond
Où une belle
La plus belle assurément
Essaie de se mirer
Entre fracas
Et entrelacs de serpents
Tréfonds et contretemps
Dun enfant de wyka
Troublé
Tant lavenir assiège son présent
Subissant
La mouvance
Ou la redondance
Du Temps.
Puits sans fond (juin 1993)
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Quand lorage repu
Du métal de la terre
Endormira souffrir
Arrogant de bonheur
De lespoir dalanguir
A linfini repos
Au soupir des couleurs
Et de bleu
Et de marbre
En ce geste permis
De tant dempressement
Il sera le dernier
Sur cette terre
Mais peu embarrassé
Embrassé moult fois
De poussières
Et par lair.
Le dernier (mars 1993)
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Orgue distraite
Dune roche granitique
Dans un gris lointain
Pour peu de silence
Peu despace
Que rien
Ne pourrait enrichir
Ou prendre comme appui
Quand le vie
Peu ou proue
En vient au vide
Orgue insolite
Que non que oui
Que parvis des églises
Que sel de mer
Et sol piqués
Quun sommeil sans durée
Emporte et désaltère
Que ce soir égaré
Dun seul affolement
A perdu au loin
Et soudain ramené.
Pour une orgue (janvier 1992)
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Triple buse
Arquebuse et destin
Mouture
Câtin
Promenades au loin
Requins
Caresses
Insaisissable lespoir est anodin
Ruse
Oubli
Fine mouture où nul ne crie
Unisson par dépit
Enroués
Mais ici
Il y a dans cette bâtisse
Un sourd
Des cris
De la rosée sur un lac
Des arquebuses
Un destin
Et ce nest rien
Si la clarté
Dans de jolis tons
Rend au silence
Son matin.
Triple buse (décembre 1991)
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Octavine
Passe et suave
Etait une amie des gens heureux
Pas de celle qui se frôle
Du bout des doigts
Mais plutôt que lon emmène
En barque
Aux nénuphars les plus purs
Dans la violence dun tempête
Nocturne
De celle aussi
Qui séchappe au premier geste
Pour ne plus la revoir
Si ce ne sont
De fades et incertaines répliques.
Octavine (décembre 1991)
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Elle poursuivait
Cette ascendante étoile
Qui la mènerait
Au cur
Des rêveries du monde
Le soleil sétait chargé
De cette intimité profonde
Sensualité prometteuse
Dun flot incessant
Dont le flux déversé
Converge à linfini
Ramené aux chimères
Tout voyage est beau
Et Sidonie voyait maintenant
La Terre mère
Son visage souvrant
A la volupté
Dans son intime parenté
Avec plaisir douleur et mort
Son âme éblouie
Rechercha sa fin
Dans lAbsolu.
Le voyage de Sidonie (mai 1991)
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PS : Le Funambule est constitué d'environ 130 poèmes rédigés entre 1978 et 1999
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Nous sommes restés linfini dune seconde
Face à face
Sans une onde
Comme les doubles
Les uns des autres
Jai commencé à deviner des visages
Certains étaient parcourus
De profondes rides
Ce qui ma rappelé ce projet inutile
Daffronter lironie et son jardinier
Son attirail tout entier
De nos vénérables certitudes
Jai vu aussi deux yeux
Tristes et sombres
Un homme semblait venu
Ou plutôt revenu de nulle part
Il ma salué et sest excusé
Jétais déjà passé devant lui
Au pied dun escalier
Qui a disparu
Aussitôt et sans appel
Nayant aucun voisin
Et ne sachant rien de ce lieu
Comme du qui suis-je
Du que faire
Ou du comment dire
A quelques rues de là
Jai rejoint lassemblée
De ceux qui doutent
Jai ôté mon manteau
Ai sorti mon parchemin
Me suis incliné
Et me suis figé
Face à moi-même
JLV ( février 2008)
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