• Un petit coup de liberté et de stabat mater

     

    L’Adagio d’Albinoni. Tôt le matin. Plus aucun autre son. Réprimez la larme qui gonfle sous votre paupière gauche. Laissez les violons vous élever. En douceur, durant les neuf minutes que dure ce dialogue entre cordes et orgues. Neuf minutes seulement. Et quand tout s’arrête ne vous levez pas. Ou plutôt oui, levez-vous remettre le morceau. Prenez même obstinément le droit de vous réoxygéner le cerveau quand et comme bon vous semble. Avec de la musique (pas de la fanfare qui fait marcher au pas), de la lecture (pas du torche cul pipolistique), du yoga, ou ce que vous sentez passer avec émerveillement et qui vous met de bonne humeur (je concède qu’un repas préparé avec art peut aussi avoir cet effet …).

    Mais que bon soir de couillons, éteignez les télévisions ! coupez le son des radios à la con ! tournez la tête en passant devant de la pub ! Et surtout, surtout, enfoncez profondément vos écouteurs et montez le son du stabat mater de Pergolese quand les politicards ou leurs affidés ou leur président en chef vous soufflent sur le crâne du chaud, du froid, leurs contraires, pour vous transformer en girouettes à penser.

     Parce que l’enjeu est bien là : faire des cons-sommateurs que nous sommes des girouettes promptes à être retournées dans un sens ou dans l’autre. C’est ainsi, l’économie de marché, ses dispositifs de manipulation de l’opinion publique et ses gouvernements à la solde du CAC 40 ne se cachent pas d’invertébrer (intellectuellement parlant) les populations ; les " idéologies " et Dieu étant notoirement enterrés.

    Mais sans se doper au petit livre rouge ou à l’ancien testament, faut quand même résister ! Avec les outils que vous voulez, mais résistez ! Rien qu’en faisant un tout petit pas en arrière et en prenant deux minutes pour réfléchir chaque fois que vous subodorez l’entourloupette ! RESISTEZ !

    Bises

     

    Dédou Pergolésium


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  •  Quel créneau pour faire voter Soi ?

     

    Salut vous ! Et surtout bonjour à toi mon pépé ardéchois et ma mémé toulonnaise. Bonjour aussi à toute la France tranquille d’en-bas qui regarde la TV pour se tuer le temps libre et qui cherche un sens à sa vie après le boulot (ce qui comprend bien sûr tous les retraités et les jeunes en âge de voter). Bonjour à tous donc. Voilà. C’est dit. Je voulais tous vous saluer et même vous embrasser parce que je vais me présenter à une élection (je ne sais pas encore laquelle mais j’y réfléchis lentement). Alors, ainsi décidé à plaire pour être élu, je salue tout le monde sachant que la chose est sans ambiguïté, généralement bien perçue et ne risque pas de me faire perdre de voix.

    Pour le reste, j’ai du mal à trouver un créneau mobilisateur ! Un peu con et bon enfant, je serais enclin à aller vers " aimez-vous les uns les autres " ou " faites l’humour pas la guerre " ou " tends ta main, tu peux pas la perdre " … mais je ne sens malheureusement rien de porteur dans ce genre de bonnes intentions en ces temps troublés. Etant du genre studieux, je me dis aussi qu’une petite étude de marché pourrait m’aider à préciser les choses. Bref, je me prends la tronche depuis ce matin, en vain ; ce qui a eu pour effet plutôt tôt que tard de m’endormir.

    Et là, lumière ! J’ai entendu la voix. C’était celle d’un être d’en-haut, un certain Claude Guéant, être élyséen porte parole de l'Autre, qui parlait d’ " une sorte d'internationale du terrorisme islamiste ", dont les " combattants se déplacent d'un pays à l'autre " pour dire que l’Afghanistan est maintenant "un enjeu de sécurité considérable pour nos propres pays".

    Ah, c’était donc si simple ! Après l’avoir fabriqué, toujours se garder un ennemi abject au frais ! Se le sortir au bon moment. Se l’agiter sous le nez de pépé, mémé et de toute la France tranquille d’en-bas qui regarde la TV pour se tuer le temps libre. Et puis laisser la peur donner du sens à tout le reste…

    J’étais ébahi de tant d’efficacité heuristique quoiqu’encore un peu endormi. J’en déduisais que je me contenterai dès ce soir pour être l’Elu de dire encore plus bonjour autour de moi et principalement à Ginette. Parce que finalement, je briguerai surtout le mandat d’Elu prioritaire de son cœur et j’irai porter à pépé et mémé un peu de réconfort pour contrecarrer ces gros cons qui veulent me les apeurer... En voilà une mission d'intérêt général qu'elle en vaut la peine !

    Bises.

    Dédou Thérapeuticum


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  •  De l’avenir durable et des nems SVP

     

    Archibald sera-t-il plus heureux avec ou sans sa Lorette ? La mannequine qui chante le vaut-elle bien d’avoir les cheveux qui brillent et de rencontrer le Dalai Lama ? Les lamas du Tibet font-ils encore fondre la neige sous le joug chinois ou préfèrent-ils les nems pour se réchauffer les pieds ? Et que penser d’une médaille de bonze obtenue en ball trap aux jeux de Pékin quand on sait la méchanceté des cibles humaines qui n’arrêtent pas de bouger ? Voilà donc les principales questions qu’il nous faudra traiter, mes bien chers frères, dans les zannées à venir.

    Parce que ne pas les prendre à bras le corps serait cri-cri et même criminel ! Car ici-bas rien n’est très-haut. Et les Zhumains sont toujours petits dans leurs têtes tandis que bien nourris ils grandissent en étirant d’autant leurs estomacs. C’est un dilemme quand même de toujours devoir choisir entre tous ces produits qui changent tout le temps ! Sans parler du mal de crâne qui te vient quand tu veux te renseigner sur ce qui se consomme avec un goût très bon et peut se mettre dans le panier du ménager ou de sa compagne (censée quand même pousser un plus gros chariot).

    Alors, Ginette, quand tu vois l’étendue des prolégomènes et la complexité du qué-qué et du questionnement qui taraudent l’homme moderne (j’ai 50% du cortex colonisé rien que pour les dézodorants et le choix de le meilleure mousse qui t’irrite pas les bajoues), tu me le lèves de sous les yeux ton panneau droit-de-l’hommiste (ça c’est un nouveau mot inventé par nos chefs pour dire que certains fadas s’obsèdent à défendre encore ces choses du passé – alors je le reprends, mais pour de rire) et ton discours de grosse inquiète qui s’encombre de changement climatique, de montée des nationalismes (et des manipulations médiatiques associées) et de vertus zobsolètes qui voudraient que les plus grands, les plus gros, les plus forts (les chefs, quoi) montrent un peu l’exemple.

    Bref, Ginette, si tu me cherches, j’invite Lorette à manger des nems et à méditer zen sur les bienfaits de s’acheter un poster d’Ines de la Fressange plutôt que de Monica Bellucci en toge orange. Gare …

     

    Dédou Dalaïlamatum


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  •  Allez la France que l’on dit Grande !

    La France est-elle un " grand " pays ? Allons-y voir : pas par l’étendue (nous représentons epsilon à l’échelle de la planète), pas par la population (le fait que nous soyons un pet plus féconds que nos voisins Néerlandais ou Germaniques n’y change rien), pas par les sous (nous sommes de plus en plus fauchés et regardons les régions du monde en forte croissance thésauriser sous notre nez), pas par la culture ou la langue (nous rayonnons de moins en moins) et encore moins par la politique (nos Elus nationaux ne font à l’évidence envie à personne).

    Alors, bref, par quoi serions nous grands si ce n’est par une forme de contrat social et de code " moral " qui nous vaut de vivre finalement assez bien dans ce pays, d’y accueillir beaucoup de monde avec le sourire (même si les plus ronchons ne se privent pas de ronchonner …) et d’accepter l’idée que l’intérêt collectif n’est pas une notion vide de sens et participe grandement à rendre le vivre ensemble possible (d’où l’attachement des Français à leurs services publics et à l’idée que ceux-ci obligent à un traitement égalitaire de tous les citoyens quelle que soit leur classe sociale ou leur couleur de peau).

    Donc voilà , nous sommes, serions ou avons été grand par des idées qui étaient les nôtres et nous valent-valaient-vaudront ( ?) d’être cités en exemple … Et c’est, pour résumer, parce qu’il y a ou y a eu quelque chose d’exemplaire dans cette nation qu’on a pu dire qu’elle était grande. Brader cette mémoire, sans être un crime contre l’humanité, est tout de même assez grave. Alors, suivez mon regard …

    Bises

    Dédou Emotivum


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  •  Subversion ou décomposition ?

    Il va sans dire que Nicolas Sarkozy, qui ne se préoccupera de son image de marque qu’au moment de briguer un second mandat, n’est pas tenu de faire comme si la France avait une posture éthique à tenir (genre " je suis la Pâterie des Droits de l’Homme et je te dis que ça c’est pas bien ! ") mais quand même Popôl y’a de quoi s’inquiéter de se voir bradés comme citoyens du monde soucieux de leur dignité.

    Parce que dire qu’il est "normal" que la Russie veuille "défendre les intérêts des russophones" dans un pays tiers où ils sont minoritaires est putain de merde plutôt hérissant. Et même si le Géorgie était peuplée de russophone zélés, y aller faire une incursion militaire demeurerait une invasion ; ce qui au XXIème siècle et après ce qu’on a déjà vu récemment (par exemple dans l’ex-Yougoslavie) relève de la barbarie et rapidement du crime contre l’humanité.

    Alors, de là à trouver ça " normal ", c’est un peu comme dire que la France se réserve le droit d’aller jouer les gros bras dans tout pays francophone où couverait l’anarchie (mais à part en Afrique, ses moyens militaires ne sont heureusement plus à l’échelle …).

    Bon, comme d’hab, on est atterré par ce qui nous arrive du Très Haut de la nation. Reste que Nicolas Premier parlait aussi au nom de son Europe libérale préférée (celle qui a fini par se mettre à dos même les Européens convaincus) et qu’il y reste peut être encore des gouvernements qui ne sont pas prêts à tout cautionner. A suivre ...

     

    Dédou Atterrum


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  •  Pour Obama, internet et un peu la sieste

     

    C’est l’été. On dort. Fait chaud. Faut pas pousser. La libido aussi est semble-t-il plus sollicitée parce qu’il fait chaud, qu’on a pas besoin de pousser loin pour voir la chair d’autrui et que la méfiance climatique s’endort permettant aux protections individuelles de s’alléger jusqu’au bikini. Donc, l’été aidant on est plus aisément dans ce dedans où le nombril se repose comme heureux face à lui-même dans la béatitude qu’il a quand il se trouve plaisant et sans doute apte à plaire (aptaplair’ j’te’dis). Alors c’est bien et les commerçants de boissons fraîches nous zaiment aussi. Faudrait être méchant pour être con (ou l’inverse) en une saison où les couloirs chatoient de couleurs sans choir tandis que boir’du noir devient pêché. Et qu’en plus nos zamis médias sont tant prêts à nous zaider à nous détendre aussi avec des magazines de décorzéjardins sur tous les présentoirs. Alors, je vais simplement me tourner et continuer ma sieste et foutre ce bout de papier au chiot. MAIS NON ! Ma conscience prolétaro-citoyenne me l’interdit ! Je vais frapper le texte siesteux et m’en aller faire recycler le bout de papier pour que le développement durable dure ! Et même que si j’étais américain, je voterais aussi Obama (sèrieux) au passage parce que je suis convaincu qu’être empêtré dans des frontières étrique l’esprit et que l’avenir, le seul durable, passe par le melting pot, la fluidité et l’ouverture (un type black de l’ère internautique m’inspirant plus de tout ça qu’un marchand de pétrole texan configuré comme un lecteur du figaro – disons son équivalent amerloque). Donc voilà. Sieste. Bises. Et si vous êtes citoyen d’Amerloquie, votez et faites voter OBAMA ! ! ! Le monde de demain vous en sera certainement reconnaissant.

     

    Dédou Americum


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  •  L’année du Coq ?

     

    Maintenant c’est aux Chinois d’avoir à trembler ! Ils nous l’ont cherché Nicodème en envahissant le Tibet (ou le Tibesti ou un Bantoustan, il sait plus trop), hé bien, ils vont se le prendre dans la poire olympique. On peut s’attendre à ce qu’il se mette tout droit sur l’esplanade des JO pour dire haut et fort " vous en avez marre de cette racaille, JE vais vous en débarrasser ! " comme au bon vieux temps. Et puis, notre Nicodème, il aime pas qu’on le menace, ça non. Y pourrait même devenir tout rouge, façon drapeau chinois. Faudrait que pomponette le retienne pour pas qu’on soit obligés d’envahir la Chine ; ce qui ramènerait la France à ses sombres heures coloniales (sera-ce toutefois un si funeste projet pour ce Louis bondissant au seul gros mot de mélange des races ?). C’est ainsi. On a les femmes et les zennemis qu’on mérite dirait z’en chœur émérite tous ses conseillers zéliséens ! Et Nicodème du bord de Seine, y lui faut au-moins la muraille de Chine pour cogner du pied. Chers zappelés du contingent, va falloir rentrer les balles à blanc et sortir les boules puantes. Ce sera JO et Halloween. Saucisse et merlan frit. Poulettes et combat de coqs. On va se marrer. A cet été.

     

    Dédou Horoscosinisum


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  • Attention chiffon rouge !

     

    On aura du mal à cesser d’en parler. Pourquoi ce sentiment quotidien que l’ignoble gagne du terrain ? Sans cesse. Sans vergogne. En se foutant ouvertement de la réprobation qui s’exprime par ci par là, comme si celle-ci devait finir par s’émousser … Les faits s’affichent têtus. Ceux qui en sont ne veulent plus se sentir " complexés " d’être de Droite, pour la loi de la jungle, sécuritaires, toujours plus riches sur le dos des autres . Etrangement tout ça est revendiqué avec d’autant plus d’énergie que l’écœurement collectif connaît des pics insurmontables (mais dépassés à l’avanie d’après).

    L’ignoble, qui agite l’indignation, fonctionne en fait comme un écran de fumée pour le pire. Mais c’est quoi, ce pire ? C’est quand et c’est pourquoi ? Que chacun s’interroge et fasse un effort de mémoire. A qui, à quoi servent les images de jeunes désespérés dans les rues, les grèves, les extrémistes, etc ? ? ? A qui servira, quand aucune confiance ni contrat collectif n’est plus possible, une situation qui " justifie " un gouvernement d’  " autorité " ? Qui dispose d ‘une armée, d’une police et de médias à sa solde ? Et d’un électorat en sommeil qui n’attend qu’un coup de sifflet pour se réveiller … et s’indigner mais pour la " bonne cause " réincarnée par un commandant remis droit dans ses bottes ? ? ?

    Et on y vient : lors du Conseil national de l'UMP du 5 juillet 2008, Nicolas Sarkozy a lancé aux responsables européens (dont il est el presidente pour six mois) : "Je veux leur dire que la France est en train de changer", et cela "beaucoup vite, beaucoup plus profondément qu'on ne le croit. Désormais, quand il y a une grève, personne ne s'en aperçoit". Les grévistes de ces derniers jours et tous ceux qui souffrent de la situation toujours plus difficile de la société française apprécieront. Nul doute que les leaders syndicaux ne manqueront pas de réagir. Croisons les doigts pour qu’ils réagissent avec l’intelligence constante que nécessite le combat contre ce type de propagande : méfions-nous des chiffons rouges qui s’agitent, l’histoire a montré que lorsqu’ils sont tenus par des dictateurs les baillonnettes sont tout près. Et nous où en sommes-nous ?

     

    Dédou Alertum


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  •  

    A l’Humanité diverse je trinque

     

    Mais zessayons donc de parler d’autre chose. Le monde est vaste et les zhumains divers . C’est bien d’ailleurs le propre de cette espèce humaine là que d’être diverse. La génétique naturelle le confirme : à chacun son code génétique à soi unique, sauf si t’as le bonheur d’avoir un jumeau monozygote. Mais bref, on s’aime comme ça nous les Zhumains : divers, inattendus, propres à se reproduire par la différence (parce que se reproduire avec de l’identique, ça déchaînerait pas trop les passions). Pour le coup donc, je ne ferai pas l’édito trop long. Je préconiserai simplement que nous levions nos verres à la continuité : que l’on fasse longtemps des enfants en allant chercher l’autre pour ce qu’il est, pas pour ce qu’il a de conforme à nous-mêmes. Comme disait Rhésus, il convient d’aimer bien son prochain, qui pour être proche n’en est pas moins autre (pas autrui, ça sonne trop femelle de cochon – ce que certes nous apprécions aussi, mais c’est pas le sujet qui nous occupe). Donc, voilou, pour abréger la conclusion, luttos pour qu’il n’y en ait pas (par une terrible solution finale, le génie génétique ou le tri méticuleux aux frontières de toutes sortes). Luttons pour que la diversité et la différence soient la règle, et l’interdiction d’aimer façon Rhésus l’exception exceptionnelle justifiée par des faits rédhibitoires (par exemple, le dictateur sanguinaire qui veut s’établir sur nos côtes ensoleillées ; celui-là je pousse l’intolérance jusqu’à interdire qu’il se reproduise sur nos terres démocratiques …). SALUTE !

     

    Dédou Généticum

     

    NB : voir sur Antimeandres le nouvel edito "attention chiffon rouge"


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  • Moult pépin pour notre ami le Bref

     

    Certains n’aiment pas les Rousses ; il paraît qu’elles ne sentent pas bon. Outre que ce préjugé soit sans fondement (j’ai vérifié dans ma jeunesse), la roussitude peut être extrêmement bien portée (avec des petits points sur le nez et des poils de carotte). D’autres n’aiment non plus pas les Blondes ou les Brunes. Et leurs argumentaires se valent, du point de vue de la partialité et de l’impermanence des références (eux-mêmes peuvent d’ailleurs être appelés à évoluer au détour d’une rencontre). Par contre, bizarrement, le Brun d'amplitude réduite qui gouverne actuellement ce tout petit pays d’Europe que l’on appelle la France, ne plaît pas à grand monde et on comprend intuitivement assez facilement pourquoi. C’est quand même une drôle d’histoire pour les Humanistes et les philosophes de tous bords de ne rien pouvoir trouver pour défendre cette engeance là ; ça met à bas pas mal d’approches modératrices et cette idée hégélienne structurante que nos jugements sont fort relatifs (et que la sagesse impose en conséquence de ne pas perdre de vue ce relativisme). Là, donc, mes pépères on est mal ? Mâles aussi, parce qu’enfin on peut rouler des mécaniques neuronales en affirmant une vérité sociologique irréfutable. Pépin fut plus que bref et sans conteste bien pire que le pire attendu. Alors, camarades de souffrance, cherchez toutes les solutions pour que le mal soit … bref. Et ne renoncez pas à une Rousse si elle vous plaît : elles ne sont ni pires, ni meilleures, que d’autres. Juste rousses …

     

    Dédou Hégélianum


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  •  Eurotopia, tu aimes ?

     

    C’est un univers magique… Il y a des zaventures qui font de vous des zhommes. De la Liberté d’entreprendre, de prendre et reprendre, et d’envoyer se pendre le zébulon transfrontalier du grand Sud. Des Héros et des zéroïnes blonds et riches. De la police façon Los Angeles qui met les gyrophares et t’arrête l’ostrogoth avant qu’il ait eu l’idée de tirer le panier des courses de mémé. C’est le Monde d’Eurotopia ! On y est bien entre soi. Mémé est blonde elle aussi, comme les petits zenfants qui courent dans les champs de blé. Que c’est rassurant ! Il y a même des caméras de vidéo-surveillance sous ton lit, au-cas où des moutons viendraient à s’y reproduire, de façon à ce que l’aspiro intervienne avant la déplaisante découverte. Là, tu es heureux. Ginette est aux anges. Elle a pas l’air con, juste ébahie. Tout est trop beau : c’est buffet à volonté pour les membres du Club des Eurotopiens … Dehors, par contre, on sait pas trop ce qui se passe . Il paraît que des Noirs meurent de faim, voire se mangent entre eux. Les plus fous viennent même se griller sur les murs de protection électrifiés du Club. Ce qui est magique, c’est que l’aspiro te fait disparaître les cendres dans la seconde ! Ce serait quand même désastreux de voir s’amonceler d'énormes tas de cendres sous ses fenêtres ! Bref, ce qu’on est trop heureux (trop et encore trop rheureux  ?).

     

    Dédou Européanum

     

    PS : Ginette, ne m’en veux pas, ce con d’Habib m’a foutu double dose d’alcool de figue ; ce truc là te flingue comme un rien. Je sais que t’es pas aux anges chez Eurotopia et qu’il faut que je t’amène chez Séphora refaire le plein de rimmel...


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  • Rythme ou blouse ?

     

    Soyons questionneurs : pourquoi l’Etat sarkozien s’en prend-il aux instituts de formation des maîtres (ces écoles normales new look qui transmettent le savoir-faire nécessaire à la transformation d’un diplômé universitaire en pédagogue) ? N’y aurait-il pas là des lits de gôchistes ? Des lieux de débats ? Des sessions de formation offrant à tous les Maîtres un niveau national de qualité et plutôt homogène … Alors que, diantre, cette université à venir je vais te la privatiser. Te l’atomiser. Te la mettre en concurrence et en carence d’Etat l’obligeant à chercher des recettes commerciales pour survivre. En plus, dans le même temps, je vais te rallonger la durée du temps de travail, jusqu’à quarante deux annuités et plus. Et faute d’IUFM, je te monterai le niveau de formation universitaire des enseignants à bac plus 5. Et j’aurai tout gagné (je veux dire " il aura tout gagné " lui l’Etat Sarkozien ou " ils auront tout gagné " eux les gens du Medef clairement possesseur de nos existences). Parce que les faire travailler plus longtemps, après avoir formé ses maîtres dans une université progressivement privatisée, permettra à l’Etat de les payer moins : moins pour les former, moins pour leurs retraites (qu’au demeurant il deviendra difficile d’obtenir à taux plein) et probablement moins pour les rares grèves d’enseignants moins soudés par des références communes … Que tout ça est réjouissant ! Encore quatre ans ??? Peut être plus si les veaux se sentent encore pousser des ailes sarkoziennes aux prochaines élections (les TV d’Etat et privées mettront le paquet soyons en sûr) … Alors PATRON, DEUX BOUTEILLES DE RHUM ARRANGE, mais sans paille et avec une MECHE...

     

    Dédou Explosum


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  • Du passé remettons le couvert ?

    Mais où sont passées les râpes à fromage et les moulins à café manuels de mémé ? Et la TV en noir et blanc et pleine de bons sentiments ? Et Brel, et Brassens et même Nougaro ? Et Coluche putain de con, sorti grave de route sur sa moto au meilleur moment pour le pouvoir en place ? Et les diamants de Bokassa et ces quelques menus dysfonctionnements qui déclenchaient d’unanimes insurrections (au moins verbales) de la société française. Que non, elle n’a jamais été parfaite cette " société française ". Ses bofs n’ont jamais cessé d’être bornés. Ses profs ont toujours été râleurs (mais reconnaissons-le majoritairement compétents et courageux de prendre le relais de tous nos manques éducatifs). Les mémés ont dans leurs gènes quelque chose qui leurs fait avoir la grosse peur des jeunes (surtout s’ils portent eux-mêmes ce gène qui permet de résister à l’ensoleillement avec un surplus de mélanine). Et beaucoup d’autres Franzozich ont de petites habitudes et de gros crédits qui les rendent pressés, matérialistes, tournés vers eux-mêmes, donc peu attentifs aux autres (et leurs éventuelles fragilités ou insuffisances) et finalement bien peu généreux (s’agissant souvent de donner un chouia de matière pour recevoir en retour des choses qui n’ont pas de prix). Bon, je le reconnais, c’est la minute mélancolie. Les cheveux blancs, les rhumatismes, les grosses verrues sur le nez : faut l’accepter le temps qui passe n’a pas que des avantages (encore qu’une vieille ou un vieux bien dans ses pompes c’est immanquablement serein !), mais faudrait pas trop contribuer par connerie à charger la mule. Retrouvons donc quelques fondamentaux (patience, générosité, volonté de vivre avec …) et reprenons à zéro la construction de la sphère politique (vous savez, ce lieu virtuel où se définissent les règles qui régissent la vie en société, comme disait Merleau-Ponty). A ce propos, dans le genre râpe à fromage, il faut que tu saches Moscovici que tu vrilles complètement. On a tous eu envie d’une Europe des peuples, mais ce que tu défends aujourd’hui est une ESCROQUERIE ! C’est tout.

     

    Dédou Melancolicum


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  •  De la violence et du sexe sous nos cieux ?

     

    Chaque été des problématiques zessentielles repointent leurs nez. Bè non, je te parleu pas du foute-balle ou de la lambada ! Je veux te parler de choses autrement plus zessentielles : à savoir la violence et le sexe. Et même, je veux t’en parler comme de choses liées. Non, je vais pas t’emmerder avec de la Psychanalyse ; je sais que plus personne n’a envie d’aller creuser la moindre mine profonde dans la chose humaine (l’époque est à la fois pressée et grégaire - alors que pour s’aventurer au fond de quoi que ce soit il faut se rendre disponible et accepter une forme de solitude). Donc pas de Psychanalyse. Mais à la place une dosette de Dédouanalyse (si ça marche, plein de produits dérivés devraient suivre : tee-shirts, pins, etc …). Donc, nous voilà le tableau : l’Etat a sorti son étoile de shérif en or massif, la crise gronde et les indiens n'ont plus de foin à brouter. Il fait chaud, puisque c’est l’été. Le chihuahua de pimpoulette a été retrouvé taggué avec la signature d’un indien de Marseille. On accuse alors tous les indiens … qui se tiennent très majoritairement tranquilles parce qu’ils sont pas cons et qu’ils savent que le shérif brule (c’est l’été !) d’envie de sortir son gros calibre à lui pour dire que mal aimé certes il n’en est pas moins fort équipé et sait le manier avec la roideur du glaive de la Justice. ET VOILA, on en est au SEXE ! La Dédouanalyse te l’a bouclée, la boucle des choses zessentielles en 15 secondes 3 dizièmes ! Nouveau record de Cucuron les Olives ! C’est qu’en ce moment je réfléchis pas mal à la chose (c’est l’été !). Je promène mon bic tous les soirs sur des feuilles blanches pour construire un truc à l’eau de rose mais avec du sexe ! Je vous en dirai un peu plus très bientôt : ça devrait s’appeler genre " Du sexe sans amour au pays de la violence estivale " ou " Prends l’oseille, nique la meuf et fous la paix au peuple ". La suite à la fin de l’été (compatissez : d’ici là j’aurai visionné au moins cinq cent films X pour me remettre à niveau !). Bises.

     

    Dédou Explorarumsexuum


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  • Les Directives du Cul Ridé

     

    Entre le Ridicule et le Cul ridé, les Surréalistes avaient établi un lien étymologique. En poussant plus loin et sur des axes contemporains la comparaison, on pourrait chercher au cœur des deux notions un anus mal à l’aise et des déjections contrariées. Comme un zeste de perturbation dans cet équilibre serein que le bouddhisme zen nous recommande de rechercher dans le silence et la méditation. … Car mes petits zamis zens, sommes nous, nous les zeuropéens, encore en mezure de nous rendre compte à quel point nos zidées directrices (les Lumières, le Progrès pour tous, la Citoyenneté partagée et diffusable sans l’aide de Wizard …) sont follement bafouées par nos dirigeants démocratiquement zélus ? Sommes nous donc encore capables de nous rendre compte qu’avec des Directives Retour-au-pays-natal (sans vraie raison ni Césaire) ou J’te’dérèglemente-tout-ce-qu’j’peux au profit de multinationales (controlant en même temps le béton, le téléphon, le télé ...) l’Europe s’affirme haut et fort comme un lieu sans âme, où tout un chacun ne peut que laisser la sienne ? Si nous ne sommes pas tous devenus fondamentalement idiots et méchants (car c’est comme ça qu’on qualifie ceux qui se contrebattent du sort des plus faibles), voulons-nous continuer à dire au reste du monde que nous sommes un troupeau de Ridicules, le cul ridé et mal assis, prêts à accepter avec le sourire le spectacle de notre perdition éthique et probablement intellectuelle avec ? PARCE QU’ON EST CLAIREMENT ENTRAIN DE DEVENIR CONS ! Que quoi ? Que je suis excité tout le temps ? Pas content ? Mauvais joueur parce que la Droite a tout gagné à la loyale ? Et que même Berlusconi et Sarkozy sont démocratiquement légitimes et que je peux aller me faire voir chez Plumeau ? Certes … Je conçois Gonzague que tu puisses me dire ça. Et je me battrai toujours pour que tu puisses dire des choses qui ne me plaisent pas, si tu veux bien accepter la réciproque. Mais dis-moi, Gonzague, avec des télés privées et d’Etat à la solde de dirigeants pas scrupuleux, tu feras comment pour continuer à l’ouvrir ? Parce que l’Europe de demain, c’est multinationales et pouvoirs centralisés pour tous ! Il nous restera peut être les e-mail, mais ça risque d’être insuffisant pour produire du débat public sain et pas trop merdeux …

     

    Dédou Scatologicum


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  • Nos frères, les Expulsés ...

     

    Il y a quelques mois , Paul COSQUER écrivait dans AgoraVox qu’  " à notre époque, Ghérasim LUCA aurait été expulsé de France " vu qu’il a " passé quarante ans en France sans papiers ! " (bien que considéré par Gilles DELEUZE comme le "plus grand poète français vivant"). Juif, né en Roumanie, LUCA abandonna sa langue natale, "coupable des plus innommables atrocités" au bénéfice du français. Sur le point d’être expulsé de son appartement parisien, il s’est suicidé le 9 février 1994 en se jetant comme tant d’autres dans la Seine.

    Aujourd’hui, parmi les dizaines de milliers d’expulsés de France dont se targue le pouvoir sarkozien, il y a peut-être ou peut-être pas des LUCA, mais certainement des gens qui avaient une belle idée de la France (celle des Droits de l’Homme, de la Tolérance, de tous ces produits de luttes sociales et de productions éthiques qu'on veut nous faire passer pour "dépassés" ...) et inévitablement des êtres humains fragiles.

    Sur ce dernier point, ayant le vin aigre ces derniers temps, je voudrais qu’un jour quelqu’un ait les moyens de s’intéresser au devenir des Expulsés. QU’ADVIENT-IL D’EUX APRES LA RUPTURE ? Cette question, qui n’est plus du ressort de l’Expulseur, pourrait néanmoins engager sa responsabilité. Parce que si j’embarque dans ma bagnole un bon Français et que je vais l’abandonner au milieu du Sahara, les justices française et algérienne par exemple seront en mesure de me reprocher des choses. Et si l’autre en crève, je serai fort légitimement poursuivi pour homicide (peut être involontaire, puisqu’en fait je voulais juste lui faire voir du pays et toucher du doigt le sable chaud).

    En clair, si les Etats ne sont plus responsables de rien et ne se préoccupent pas de la gravité de leurs actes, sont-ils encore capables de parler au nom des peuples ? ? ?

     

    Dédou Provocatum


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  •  Sam’suffit pas … mais alors pas du tout !

     

    Quand une pimpoulette chante, fut-elle reine d’un palais bananier tout en étant de gôche, beaucoup riche, beaucoup belle, et pas con dit-on, ça m’exaspère ! Et même de plus en plus. Certes, me direz-vous " mon bon Dédou, tu n’as jamais été un homme de goût et tu vieillis bien aigre et pas doux ! ". Voui, reconnaîtrais-je volontiers. De dégoût je deviens un homme et de colère aussi de plus en plus et jusqu’au bout. Parce que quand j’observe tous les jours (de mon salon sur mon poste ultrat plat) des Zhumains se noyer dans ma mer (la Méditerranée) pour essayer d’échapper à la misère, quand ça crève un peu partout sur la planète pour que des porcs se gavent à l’auge du Cake 40, du Dos-John ou du Mickey japonais (tous ces dispositifs effarants mis en place pour que le fric se reproduise sur la bête quitte à la tuer) et quand des démocraties aussi opulentes que la France tournent à la farce visqueuse dont la substance n’est autre que ses citoyens les plus démunis (laissant penser aux désespérés d’ici et d’ailleurs que les solutions sont à rechercher dans des radicalités éventuellement sanguinaires), je dis SAM’SUFFIT. Je doutais quand même un peu que le Libéralisme soit la panacée, mais là, je pense qu’il y a de fortes chances que son triomphe odieux ne nous mène directement au gouffre. Alors PUTAIN D’ADELE, Jaurès ressors ta canne de mage et expédie moi tout ça chez Belphégor. Qu’on puisse se remettre en ordre de vivre et de s’entraider bordel ! (j’aime bien cette légende chinoise qui montre que l’enfer et le paradis sont le même lieu : à savoir un banquet où les convives, rivés à leurs sièges, doivent se nourrir avec des baguettes d'un mètre de long. En enfer, chacun essaie de se nourrir tout seul. Au paradis, chacun fait manger celui d’en face …). Et si les incantatations ne marchent pas, faut fermement envisager de se mettre à marcher dans la rue ...

     

    Dédou Colérum

     

    PS : allez vous renseigner sur la baisse de la part des salaires dans le PIB français, à l’heure où les riches sont de plus en plus riches et la misère croissante dans les cités…


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  • Quand l’Europe libérale personne n’emballe.

     

    Récapitulons-le ce sentiment-là : les Hollandais ont dit niet-der-land, les Français ont dit que-non-pas-ça et les Zirlandais n’y sont pas zalés avec le dos de la cuillère à crème anglaise. C’est donc mal barré pour un mariage d’amour entre les citoyens d’Europe et les institutions lointaines de l’Euro-Land.. Même si pour le chef de la diplomatie belge "le vote exprimé ne traduit pas un rejet par la population irlandaise de la construction européenne" quand très majoritairement elle a voté " non "…

    C’est qu’en fait, ce que dit façon belge Karel De Gucht c’est que notre époque formidable prévoit que les Etats s’assoient assez unanimement sur les résultats de référendums populaires (au demeurant organisés par eux) au motif que lesdits résultats ne leurs conviennent pas et ne vont pas dans le sens des multinationales qui font la loi sur le territoire européen (et bien au-delà bien sûr).

    Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, affiche donc clairement son intention de faire comme si rien ne venait de se passer. Pareil pour Nicolas Sarkozy (qui reconnaissons-le ne surprend ni ne déçoit pas grand monde) et Angela Merkel (plus grave, au regard de la carrure du personnage). Et puis les Espagnols, les Portugais et quelques autres … Bref, même s’il a été tout de suite clamé que le traité de Lisbonne n'entrera pas en vigueur au 1er janvier 2009, mais un peu plus tard, on peut se demander de combien est la prime aux gouvernants eurolibérophiles pour qu’ils s’escriment à creuser un abîme de désamour suspicieux entre eux et leurs zélectorats (alors que d’habitude ils ne veulent même pas les vexer en rêve et paient des communiquants pour faire croire kilsonzalécoute 24h/24h).

    Alors, avant que le mot lisbonnisation ne remplace celui de libanisation pour décrire une situation où plus personne ne respectant rien on se met partout sur la gueule plutôt que de discuter posément à un avenir commun, messieurs les Zeurodécideurs, REPRENEZ-VOUS ! Certains d’entre vous ont peut être des enfants, des amis, des voisins pour qui ils ont de l’estime, peut être même des zadministrés pas trop méprisables : pensez à eux ! Dites que vous vous êtes trompés. Montez d’urgence un " Grenelle de l’Europe citoyenne, sociale, humaine … ". Embauchez Borloo, s’il le faut ; on se fout qu’il soit de Droite s’il laisse parler tout le monde et construit quelque chose comme le catalogue des meilleures intentions pour l’Europe. Faites aussi confiance aux citoyens pour savoir désormais ce qu’il faut pour le plus grand nombre. Et faites vite, avant que les replis nationalistes et la bêtise humaine ne canalisent tout le désarroi actuel à leur compte !

     

    Dédou Européanum


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  •  Le retour de l’Ours ?

    Heiddeger n’était sans doute pas une commère. Et Hegel, malgré la lourde insistance dont témoignaient ses correspondances quand il s’agissait de sa carrière professorale, n’était pas carriériste. Bien à l’amont, Socrate aurait bu deux fois plutôt qu’une la ciguë plutôt que de devoir se renier à plusieurs reprises. Sans parler du Jésus (pas le jambon, l’autre), peu suspect de compromissions. Plus loin, Lao Tseu (visionnaire de l’incertain) était il y a deux millénaires dans une modernité du dire vrai pas encore advenue. Vue sous ces angles d’attaque, la trajectoire de l’Humanité n’est pas si dérisoire… L’avènement du néocortex et les accélérations de la pensée (il en a fallu quelques unes pour que nous parvenions à éliminer toute promiscuité avec l’ours des cavernes), sont des cartes de visite que nous pourrions fièrement distribuer sur cette planète … Mais voilà. Voilà, voilà … Tout le monde n’a pas envie de lever les yeux et de s’imaginer ayant une vie dont le sens dépasse les fonctions métaboliques du mammifère dont nous continuons à habiter la matière. Les fonctions vitales (pauvre d’elles !) : manger, dormir, tirer le coup, se déplacer vers de multiples sources de satisfactions sont de bons alibis au Commerce pour dire que nous demeurons des ventres. La démonstration est aisée et le destinataire disposé à l’entendre (naturellement tributaire qu’il est de ses organes). Mais, coquin de sort et demi-lune obsolète, ce n’est pas parce qu’il nous faut nous assortir à une existence matérielle pour exister que nous devons vivre cons ! ! ! Et ainsi donc et pour le compte, une fois de plus, mon message sera clair : CESSEZ D’ETRE CONS, NOM DE DIEU ! REFLECHISSEZ AU-MOINS UNE FOIS PAR JOUR (y compris à l’heure du repas ou de la copulation conjugale !). REDEVENEZ HUMAINS (c’est à dire capables d’élévation, de grâce, d’invention, etc … en tout cas d’autre chose que de trivialité alimentaire). Bref, au lit, oui, mais avec un bon bouquin … Bisous.

     

    Dédou Philosophicum


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  •  Des radis pour Riton ?

     

    Ou du blé ? Du blé dur ? De l’or en barre quoi ! Des actions du Cake 40 ; ce truc-machin boursier qui t’est commenté tous les midis sur France Inter histoire de dire aux cons d’en-bas qu’ils sont trop cons pour comprendre le monde d’en-haut. Oui, le Cake 40, seuls les gros ont droit à y revendiquer une part. Les zautres, qu’ils se contentent de Van Dame (le karatékat) ou de Mamie Brossarde (celle qui dit l’avenir dans la crème anglaise). Nos deux univers sont irréconciliables ; c’est ce qui nous est rabâché. Et le retour du Cavaliere en Italie atteste que nous acceptons toujours au final de comprendre la médiocrité de nos destins d’en-bas. Mais sauf que néanmoins, les vases ne sont pas clos. Et les pots de compote incapables de prospérer sans nos pommes. NOUS SOMMES DANS UN SYSTEME INTERDEPENDANT ! Les riches prennent aux pauvres et ne leurs rendent que ce qu’ " on " les oblige à rendre. Par nature, le riche n’est pas moins con que celui qu’il prétend plumer. Il est juste plus riche. Donc, maldiousement, faute de  frein pour calmer le fauve qui va à la mangeoire, tu y laisses jusqu’à tes fonds de culotte. Ceci et ainsi donc pour dire que 1) l’Etat de Droit n’est pas une vaine invention, 2) l’intérêt général est une utopie à défendre contre nous-mêmes et nos appétits de cons primaires, 3) l’Europe Libérale nous emmerde et finira par mener le plus grand nombre d’entre nous à la famine et les connards d’en-haut à une sinistre solitude. Par charité humaniste, juste pour éviter que les riches esseulés ne finissent par se flinguer, LUTTONS contre le Cake 40. C’est pas plus compliqué que ça ...

     

    Dédou Gustativum  (soit dit en passant, goûtez au Domaine Lou Capelan, distillé par Maurice Silvestri, à la Cadière d’Azur ; ça fait 13°, c’est rouge et ça donne envie … de lutter).

     


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